À Libreville, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a lancé le 7 août 2025 une session disciplinaire sans précédent visant 19 magistrats gabonais soupçonnés de corruption, d’abus de pouvoir et d’extorsion de fonds.

Ces accusations, jugées particulièrement graves, portent atteinte aux principes d’éthique professionnelle de la magistrature, selon le CSM.

L’Agence gabonaise de presse (AGP) rapporte que jamais autant de hauts responsables judiciaires n’avaient été convoqués simultanément ces dernières années pour répondre de tels manquements.

La session disciplinaire, présidée par Paulette Ayo Mba Akolly, secrétaire permanente du CSM, s’inscrit dans un contexte de rigueur et de transparence accrue au sein du système judiciaire.

Mme Akolly a réaffirmé que les justiciables ont désormais la possibilité de dénoncer les comportements déviants des magistrats. L’objectif est clair : restaurer la confiance du public dans la justice.

Selon l’AGP, les décisions finales seront rendues publiques lors de la prochaine session du CSM, dirigée par le chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema.