La crise sociale au sein de l’Institution de prévoyance retraite (IPRES) connaît un nouvel épisode. La réunion mensuelle du personnel, tenue ce jeudi au siège de l’institution, s’est achevée prématurément après l’absence du Directeur général, pourtant annoncé présent dans les locaux.
La tension entre le Conseil d’administration de l’Institution de prévoyance retraite (IPRES) et les délégués du personnel demeure vive. Selon une note transmise à la rédaction du quotidien Le Témoin, la rencontre mensuelle du personnel, prévue ce jeudi à 15h30, s’est tenue sans la participation du Directeur général, Amadou Lamine Dieng, malgré sa présence signalée dans les locaux.
À la dernière minute, le patron de l’IPRES se serait déclaré empêché. La séance a alors été ouverte par le Directeur des Ressources humaines, qui a introduit le Secrétaire général, Cheikh Gueye, chargé d’assurer la présidence. Dès l’entame, ce dernier a indiqué ne pas avoir connaissance de l’ordre du jour, invitant les délégués du personnel à en proposer un.
Les représentants des travailleurs ont aussitôt rappelé que les engagements pris par la Direction générale et le Conseil d’administration prévoyaient impérativement une décision avant le 15 décembre 2025. En conséquence, un seul point devait figurer à l’ordre du jour, conformément aux accords antérieurs, précise la note relayée par Le Témoin.
Toutefois, le Secrétaire général a déclaré ne disposer d’aucune information et ne pas avoir qualité pour se prononcer au nom du Conseil d’administration. Une position interprétée par les délégués comme un nouveau manquement aux engagements et un manque de considération envers les revendications du personnel.
Face à l’absence de réponses concrètes, les délégués ont décidé de lever la séance à 15h35. Ils se réservent désormais le droit d’engager toute action jugée appropriée et annoncent une prochaine communication à l’endroit des travailleurs sur la conduite à tenir.


