Les dernières fortes pluies qui se sont abattues sur presque l’ensemble du terri­toire national causant des inondations dans beaucoup de localités, n’ont pas laissé insensibles les opposants. Nous vous proposons in extenso les réactions d’Amadou Ba de la Nouvelle responsabilité, de Khalifa Sall de Taxawu Senegal, de Thierno Alassane Sall de la République des valeurs et de Hamidou Anne de l’Alliance Pour la République.

Amadou Ba, Chef De File De La Nouvelle Responsabilité

«L’heure est à une  véritable stratégie nationale de prévention»

‘’Chers compatriotes, les fortes pluies de ces derniers jours ont du­rement touché plusieurs quartiers de Dakar, notamment aux Par­celles Assainies, provoquant des dégâts importants et mettant de nombreuses familles en difficulté. J’exprime tout mon soutien aux populations sinistrées et réaffirme la nécessité de mettre en place des mesures urgentes et durables pour prévenir et limiter l’impact de ces catastrophes récurrentes.

Ces événements rappellent l’ur­gence d’une mobilisation collec­tive et d’un engagement continu pour renforcer nos infrastructures d’assainissement, améliorer la pla­nification urbaine et mieux antici­per les risques. L’heure n’est plus aux interventions ponctuelles, mais à une véritable stratégie na­tionale de prévention, au service exclusif des populations’’.

Khalifa Sall, President De Taxawu Senegaal

«Il demeure  essentiel que l’État poursuive et  intensifie la politique d’assainissement»

‘’En ces moments difficiles mar­qués par les fortes pluies qui frap­pent Dakar et plusieurs localités du Sénégal, mes pensées soli­daires vont aux familles éprou­vées et aux sinistrés.

Je salue l’élan de proximité et d’engagement des maires qui, dès les premières heures, se sont portés aux côtés des popula­tions. Il demeure essentiel que l’État poursuive et intensifie la politique d’assainissement, tout en renforçant l’accompagne­ment des collectivités territo­riales. C’est dans cette synergie entre puissance publique et gou­vernance locale, que nous par­viendrons, durablement, à vaincre le fléau des inonda­tions’’.

Thierno Alassane Sall, Leader De La République Des Valeurs

«Quand on voit le pauvre ministre de l’Hydraulique, totalement pris de court…»

‘’Chers compatriotes, ce que nous disions l’année dernière, nous le répétons aujourd’hui. Il faut une véritable cartographie des risques et un travail méthodique, rigou­reux et sérieux pour traiter les pro­blèmes structurels liés aux inondations et aux crues. Mais quand on voit le pauvre ministre de l’Hydraulique, totalement pris de court, qui en appelle à son ‘saint Premier ministre’ dans l’es­poir désespéré qu’il lui apporte une solution miracle, on com­prend qu’on est encore très loin du compte. J’adresse toute ma solida­rité aux compatriotes touchés par les inondations’’.

Hamidou Anne, Responsable De  L’alliance Pour La République

«Ils vont encore accuser le régime précédent, trouver tous les prétextes pour ne jamais assumer leur responsabilité»

‘’L’eau a mis des milliers de familles dehors ; des mères jettent un regard de désespoir sur leur progéniture. La rue est leur logis pendant que le ciel menace à nouveau. De fines gouttes de pluie recommencent à tomber, provoquant la terreur chez des milliers, des millions de gens qui ne verront aucun intellectuel écrire la moindre tribune, signer la plus petite pétition pour exiger du gouvernement d’assumer sa fonction première : se mettre aux côtés de celles et ceux qui souffrent.

Le régime, rompu aux petites polémiques, voit ses trois à quatre roquets verser dans l’insulte graveleuse et les vulgaires agitations. Ils n’auront aucun mot pour les victimes du sinistre des eaux. Celles et ceux en attente de tendresse et d’apaisement n’auront pas l’honneur de leurs saillies sur les réseaux sociaux. Ces cavaliers de l’apocalypse meublent leur trop-plein de temps libre par la propagation de leur haine et de leur bêtise. Ils vont encore accuser le régime précédent, trouver tous les prétextes pour ne jamais assumer leur responsabilité. On dirait des opposants au pouvoir, qui s’acharnent à indexer un capitaine ayant déjà joué sa partition de la plus belle des manières, en feignent d’oublier qu’ils tiennent désormais le gouvernail. Salir, affabuler puis se défausser.

Tel est leur funeste dessein. Une mécanique classique des fascistes dont le carburant est la haine bête et gratuite. L’odeur de leur bouche qui renseigne sur l’infection de leur cœur me renvoie aux Ecritures Saintes : ‘Les calomniateurs du matin quand ils calomnient. Ceux qui soufflent le mal dans les poitrines des hommes’‘’.

Source Vox      Populi