La peur et la psychose continuent d’être les sentiments le mieux partagés chez les populations de Joal. Ce, suite à la découverte macabre, en plein jour, dans un dépotoir d’ordures, du bras droit amputé d’un enfant de 3 ans. L’un des doigts a également été sectionné.
Depuis avant-hier, les habitants de la commune de Joal, notamment ceux du quartier Caritas, sont plongés dans la tourmente et la psychose totale. Ce, depuis la découverte, par le délégué du quartier, du bras droit d’un enfant de trois (03) ans. Le bras amputé, dont l’annulaire a été sectionné, a été jeté sur dans dépotoir d’ordures, juste derrière les concessions et en plein jour.
Avant-hier mardi, aux environs de 14H, en allant à la mosquée de la localité pour la prière de la mi-journée, l’attention du délégué du quartier Caritas de Joal est vite attirée par la présence, sur un tas d’ordures de débris de cheval, d’un membre du corps humain.
Le délégué du quartier peine à réaliser ce qu’il vient de découvrir.Pour en avoir le cœur net, il se rapproche davantage des ordures avant de constater qu’il s’agit bel et biendu bras d’un corps humain, amputé du reste du corps de la victime. Mais aussi dont l’un des doigts (l’annulaire) a été sectionné avant que l’auteur de cet acte ignoble ne jette cette partie du corps humain dans la nature.
Aussitôt, le délégué alerte au bout du fil les pandores de la Brigade de gendarmerie de Joal. Une fois sur les lieux et après avoir saisi, à leur tour, les sapeurs pompiers, les forces de l’ordre procèdent aux constats d’usage sous le regard des populations qui ont aussitôt pris d’assaut le lieu de la découverte.
Ainsi, sans tarder, la triste nouvelle se répand comme une trainée de poudre dans toute la ville de Joal. Et les gens accourent de partout pour ne pas se faire raconter cette découverte macabre. Dès les premiers instants de l’enquête ouverte par les hommes du Commandant Sy, toutes les maisons du populeux quartier de Caritas, et même celles des autres quartiers, ont été minutieusement fouillées.
Mais aussi tous les parents, principalement les chefs de famille, ont été interpellés sur leurs défunts enfants de cette tranche d’âge afin de savoir si leurs tombes ne sont pas victimes d’une profanation, suivie d’une amputation d’un bras droit. A la suite de cette enquête rigoureuse menée par les forces de l’ordre et qui n’a pas donné le résultat escompté, certaines femmes qui utilisent quotidiennement ce dépotoir pour y jeter où même parfois brûler leurs ordures ménagères, témoignent.
Elles renseignent que la personne qui a jeté cette partie du corps humain, identifié plus tard, par les blouses blanches de l’hôpital Thierno Mouhamadoul Mansour Barro de Mbour, comme étant celle d’un enfant de trois (03) ans, a commis son acte bien après 12H. C
ar, elles soutiennent que jusqu’à cette heure de la journée, le bras droit de cet enfant amputé avec un doigt sectionné n’a pas été jeté sur les tas d’ordures situés juste derrière leurs maisons. Aux dernières nouvelles, le bras amputé de cet enfant de 3 ans, resté jusqu’ici inconnu, a été inhumé au cimetière de Joal. En attendant de faire jaillir la lumière sur cette affaire de corps humain jeté dans les ordures, les pandores continuent leur enquête
L’Obs