« Celui qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience » (René CHAR)

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A chaque célébration du GAMOU, l’ombre du distingué Cheikh Ahmed Tidiane Sy AL-Makhtoum (1925-2017) rode toujours autour de cette nuit de grâces qui marque la naissance du Prophète de l’Islam Mouhammad (Psl).et qu’il a marquée du sceau de son érudition éclectique nimbée d’une immense culture mais aussi et surtout Serigne Cheikh est un point de confluence entre deux prestigieuses ascendances notamment aristocratique (Buur Sine Coumba Ndoffène Diouf) et spirituelle (El Hadj Malick Sy et Almamy Maba Diakhou Bâ).

Ainsi donc, on ne sait par quelle aspérité aborder ce personnage complexe, cet esprit du monde, cet humaniste intégral qui s’est « décentré » très tôt come l’aurait dit Mr le Pr Souleymane Bachir Diagne car se sentant trop à l’étroit dans un système, plan, schéma ou que sais-je encore.

Cet aphorisme lumineux d’Emil. M. Cioran est venu à mon secours : « Tout ce qui est forme, système, catégorie, plan ou schéma procède d’un déficit de contenu, d’une carence intérieure, et une stérilité de la vie spirituelle » et pour lui « Les vérités émanent d’un supplice interne plus qu’à une spéculation gratuite ».

Serigne Cheikh est un intellectuel au sens « sartrien » du terme car refusant d’être le moyen d’un but qui n’est point le sien. Il a vécu comme il l’a voulu : LIBRE « même devant la mort » pour citer Niesczche !

Serigne Cheikh a compris très tôt tout que la vie est un village d’où personne ne sortira vivant c’est pourquoi il vécut si Hautement !

Pensées pieuses et affectueuses ici renouvelées

DriDEMEgf@