L’organisation LEGS-Africa appelle les autorités sénégalaises et les exploitants du projet gazier Grand Tortue Ahmeyim (GTA) à plus de transparence après la fuite de gaz survenue le 19 février 2025 au puits A02.
Estimant que les populations n’ont pas été suffisamment informées sur cet incident, le think tank demande à l’État, à Petrosen et à BP de communiquer sur ses causes, ses impacts environnementaux et les mesures prises pour y remédier.
Dans le communiqué reçu, il insiste également sur la nécessité d’une meilleure implication des citoyens dans la gestion des risques liés aux hydrocarbures.
Au-delà des obligations légales existantes, LEGS-Africa propose l’élaboration d’un plan de conformité intégrant les normes internationales en matière de sécurité, d’impact environnemental et social. Ce plan, co-construit avec les parties prenantes citoyennes, permettrait de garantir un suivi rigoureux des opérations pétrolières et gazières.
L’organisation exhorte enfin l’État à tirer toutes les conséquences de cet incident en renforçant les mécanismes de surveillance et en assurant une meilleure maîtrise des risques environnementaux et sociaux liés à l’exploitation des ressources naturelles.