Alors que le chef suprême des armées séjourne en zone Sud sous haute protection militaire, une alerte sérieuse est lancée sur les conditions matérielles des troupes engagées sur le terrain. Dans un post largement relayé, Thierno Alassane Sall dénonce des retards jugés « inédits » dans le paiement de l’alimentation et de plusieurs primes dues aux soldats.

Selon l’ancien ministre, les militaires déployés n’avaient toujours pas perçu, au 21 décembre, leur alimentation mensuelle, ni certaines indemnités essentielles comme la prime journalière d’opération (PJI) et le prêt franc (PF). Une situation préoccupante qui, d’après lui, tend à devenir récurrente depuis plusieurs mois.

Thierno Alassane Sall souligne le contraste entre le professionnalisme, le sens du sacrifice et le dévouement unanimement reconnus aux Forces de défense et de sécurité, et la précarité administrative à laquelle elles seraient exposées. Il rappelle avoir déjà interpellé l’Assemblée nationale sur la question.

Plus grave encore, l’auteur du post affirme que même les militaires ayant servi sous le régime du président Abdou Diouf ne se souviennent pas de tels retards, y voyant le signe annonciateur de « temps difficiles » pour l’ensemble du pays.
Une sortie qui relance le débat sur la gestion budgétaire, la priorité accordée à la sécurité nationale et la considération due aux hommes en uniforme