Mis en cause indirectement dans le dossier du Fonds Covid, l’ancien ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr affirme n’avoir aucune inquiétude sur le plan judiciaire. Il s’exprime également sur la présidentielle de 2024 et son départ de l’APR.

Alors que plusieurs anciens ministres sont poursuivis devant la Haute Cour de justice pour leur gestion des 1 000 milliards de francs CFA du Fonds Covid, Abdoulaye Diouf Sarr se veut rassurant. Invité de l’émission Objection sur Sud FM, l’ancien ministre de la Santé a rejeté toute irrégularité financière le concernant, rappelant que son département n’a jamais été mis en cause, selon Sud Quotidien .

Répondant aux questions du journaliste Baye Oumar Guèye, Abdoulaye Diouf Sarr a affirmé que « le Sénégal a été classé deuxième mondial pour la gestion technique de la pandémie par le Foreign Office ». Il a ajouté n’avoir « aucune inquiétude quant à l’évolution judiciaire de ce dossier », confié à la juridiction compétente pour juger les anciens membres du gouvernement.

Sur le plan politique, l’ex-ministre est également revenu sur la lourde défaite d’Amadou Ba à la présidentielle de mars 2024, face à l’actuel chef de l’État Bassirou Diomaye Faye, élu dès le premier tour. Selon lui, cet échec était « quasi programmé », en raison d’un manque de préparation et d’une absence de solidarité autour du candidat de l’ancienne coalition au pouvoir.

Abdoulaye Diouf Sarr a par ailleurs évoqué la détérioration des relations entre Macky Sall et Amadou Ba, s’interrogeant sur les raisons d’un « choix de raison » devenu, selon ses mots, une « relation toxique ». Enfin, justifiant son départ de l’Alliance pour la République, il a expliqué vouloir « repartir sur de nouvelles valeurs » à travers son nouveau parti, Renaissance Républicaine Debout, une position largement développée dans Sud Quotidien .