Par Paul Ejime- Le gouvernement de la Sierra Leone a imposé un couvre-feu national à la suite de ce qu’il a appelé une tentative de « certains individus non identifiés de s’introduire par effraction dans l’armurerie militaire de la caserne Wilberforce » à Freetown, la capitale nationale, dimanche matin. La caserne se trouve à proximité de la Loge Présidentielle.

Dans un communiqué, le ministre de l’Information et de l’Éducation civique, Chernor Bah, a déclaré que ces individus « ont tous été repoussés ».

Les habitants de la capitale ont parlé de tirs sporadiques samedi soir/dimanche matin, la capitale étant plongée dans l’incertitude dimanche matin.

Aucune victime n’a été signalée lors du deuxième échange de coups de feu en Sierra Leone après un incident similaire en septembre, à la suite des élections présidentielles et législatives controversées de juin dans le pays.

La Commission électorale de Sierra Leone (ECSL) a déclaré le président en exercice Julius Maada Bio du Parti populaire de Sierra Leone (SLPP) au pouvoir, réélu avec 56,17 % lors du vote présidentiel.

Son adversaire Samura Kamara et son principal parti d’opposition, le All People’s Congress (APC), ont rejeté les résultats en invoquant des irrégularités présumées dans le processus électoral.

Les organisations de la société civile ainsi que les missions d’observateurs électoraux locaux et internationaux ont déclaré dans leurs rapports distincts que le processus électoral, en particulier la gestion des résultats, manquait de transparence.

Des efforts ont été déployés en coulisses pour apaiser la tension politique générée par les élections contestées afin d’empêcher la Sierra Leone de retomber dans l’instabilité après dix ans de guerre civile dévastatrice à partir de 1991.

Pendant ce temps, depuis son compte X sur les réseaux sociaux, le président Bio a confirmé l’attaque présumée et le couvre-feu général imposé au pays, déclarant : « Alors que l’équipe combinée de nos forces de sécurité continue à (extirper) les restes des renégats en fuite. »

« Je vous transmets mes salutations depuis la Loge Présidentielle, à Freetown », a déclaré le président, ajoutant : « La paix de notre nation bien-aimée n’a pas de prix, et nous continuerons à protéger la paix et la sécurité de la Sierra Leone contre les forces qui souhaitent tronquer le pays ». notre stabilité tant chérie.