Des organisations de défense des droits humains ont tenu une conférence de presse pour dénoncer les conditions de détention des femmes au camp pénal et appeler l’État à des réformes urgentes.
Réunies en conférence de presse, plusieurs organisations de défense des droits humains ont attiré l’attention sur la situation jugée alarmante des femmes détenues au camp pénal.
Elles ont notamment réclamé la libération de Mme Mabintou Diaby, épouse du journaliste Madiambal Diagne, estimant que sa détention soulève de sérieuses interrogations au regard des droits fondamentaux.
Les organisations dénoncent également les conditions de détention difficiles : manque de soins adaptés, problèmes d’hygiène, précarité sanitaire et séparation douloureuse d’avec les enfants. À cela s’ajoute la longue détention préventive, parfois sans jugement, qu’elles considèrent comme une violation grave des droits humains.
Autre point de préoccupation : la présence de mineurs incarcérés avec des adultes, une situation jugée inacceptable au regard des conventions internationales.
En conclusion, les organisations appellent les autorités judiciaires et administratives à prendre des mesures concrètes et urgentes, afin de garantir la dignité des femmes détenues et la protection des mineurs.


