La Démocratie comme système de gouvernance du peuple par le peuple serait née en Égypte et c’est un Grec du nom de Solos qui l’aurait découverte ici et propagée en Europe.
Depuis, ce système a été adopté par beaucoup de pays du Monde avec diverses fortunes quant aux résultats de sa pratique.
En quittant l’Afrique colonisée, les colonisateurs accompagnèrent les pays africains officiellement libérés, dans la construction d' »États démocratiques » à l’image de ce qui se fait chez eux, en ignorant toutes les spécificités socio-culturelles qui différencient les sociétés africaines et européennes et en écartant, par des coups d’État essentiellement et d’autres subterfuges, les leaders qui s’étaient retrouvés au pouvoir et cherchaient à aller par d’autres chemins ( Mamadou Dia, Modibo Keita, Sylvianus Olympio, Tomas Sankara etc.).
L’ancien colonialiste ( français particulièrement) arriva à maintenir ces anciennes « propriétés » dans le « jeu démocratique » qui lui a permis de l’arbitrer en désignant celui qui était « démocrate » et celui qui ne l’était pas.
Cela nous a menés à des situations catastrophiques à tout point de vue! ( C’est reconnu).
La « Démocratie » nous a été jetée à la bouche comme de petits et gros bonbons à sucer avec les tiraillements incongrus à l’intérieur des pays, ce qui nous a fait perdre beaucoup de temps dans le Processus de développement.
Il s’agit aujourd’hui de recadrer tout cela,
en partant enfin de nos réalités nationales avec un regard rétrospectif, le substrat de notre conscience et vécu populaires.
Nous avons eu la Charte du Mandé, jamais explorée par un État africain moderne, parce que nous avons été emportés par la vague de l’application de la « Démocratie » à l’occidentale : multipartisme, élections régulières supervisées depuis longtemps de Paris ( pour les Francophones), chamailleries permanentes par médias interposés, joutes avec comme acteurs des politiciens coalisés qui vont aux élections comme à la loterie…
Cette « Démocratie » dont beaucoup reprennent une pseudo-vérité annoncée par quelqu’un qui la définit comme le moins mauvais des systèmes (ce qui reste à démontrer) nous a fait perdre tellement de temps et d’autres ressources! (Je le répète !).
Pour rappel, parmi les systèmes de gouvernance, soulignons le, il y a le Marxisme-Léninisme, la Monarchie, l’Aristocratie, le Fascisme, systèmes exercés dans certains pays en Europe et dont l’un d’entre eux a failli jeter l’Humanité dans un chaos infernal…
Nous sommes arrivés à la conclusion que la Démocratie telle que vécue par nos États est un frein au développement.
Les Africains n’ont pas besoin de ça.
C’est pourquoi nous proposons un « Dirigisme patriotique » ou un « Dirigisme éclairé ». Rien à voir avec la « Démocratie » qui est mauvais jeu, une entourloupe folklorique que nous a imposée l’ancienne tutelle coloniale pour nous faire oublier le temps du développement.
Je suis pour la Dictature de la Raison et du Bon Sens qui permet à tous de s’épanouir sans s’injurier, sans se faire du mal les uns les autres, sans voler les deniers publics et sans tout ce qui est corollaire à l’injustice comme le mensonge, les crimes de sang etc.
Je suis pour la refondation de nos rapports avec la République à travers une nouvelle doctrine avec comme soubassement une idée nationale : le Patriotisme.
Au Sénégal, avec les éclatantes victoires de Pastef et la révélation d’un leader comme Ousmane Sonko, une occasion rêvé dans le Processus qui mène au Dirigisme patriotique et/ou éclairé, est désormais là.
Il faut la mettre en pratique.
Ps:
1.Un ministère ou agence nationale de veille et d’alerte ( ANVA) pourrait se retrouver dans l’architecture gouvernementale pour porter la réalisation de cette vision inédite.
Nous avons rédigé les termes de références d’un tel organe.
J’accepte le débat avec tous, mais dans la courtoise.
- Ce post est risqué, je le sais🤣…
Souleyanta Ndiaye
souleyanta@gmail.com