Vox populi- L’Union nationale des indépendants du Sénégal (UNIS) demande au chef de l’Etat, à travers une déclaration, ‘’d’acter immédiatement au nom de la reconquête totale de la souveraineté, le départ définitif des militaires français du Sénégal’’.
Pour Amadou Guéye et ses camarades, ‘’cette présence se justifiait dans un contexte particulier pour soutenir la formation de l’armée nationale, tout en profitant au déploiement du dispositif géostratégique de la France en Afrique’’.
‘’Notre armée est maintenant une armée réputée, respectable et respectée dans le monde. Aucun chef militaire ne défend la nécessité de cette présence. La continuer serait donc une décision politique et non plus un acte de défense nationale. Une telle décision constituerait pour le nouveau régime l’acte le plus éloquent pour affirmer la continuité dans le giron et l’influence française’’, soulignent-ils.
L’UNIS note que le nouveau régime ‘’a fait déjà marche arrière sans s’expliquer sur la renégociation des contrats pétroliers et reste encore fébrile et hésitant sur la poursuite des actes de prévarication des deniers publics établis dans les multiples rapports de l’IGE et l’OFNAC’’.
Elle invite les nouvelles autorités à ‘’respecter la volonté de changement et à avancer résolument’’.
Sur un autre registre, Amadou Gueye et compagnie estiment qu’’’il n’appartient pas à la France et aux européens d’organiser le système de vaccination des africains’’.
‘’Ceux qui voudraient faire baisser la natalité des africains, qui estiment que les africains sont trop nombreux et que la planète ne peut supporter leur croissance naturelle, ne doivent pas être à la barre pour diriger la conception de la stratégie, des systèmes et des moyens de vaccination des africains. C’est évident. La santé et la démographie des populations africaines sont des enjeux que les africains doivent gérer eux-mêmes et non apposer leur signature sur des stratégies’’, assènent-ils.
Selon eux, ‘’l’Afrique sera 70% de la population mondiale si le croît démographique de 2,5% est maintenu. Certains n’en veulent pas et développent des stratégies spécifiques pour contrôler l’augmentation des populations’’.
‘’Cette grande Afrique en devenir que nous voulons construire avec une vision nouvelle et des africains conscients de leurs forces et avantages, notamment ses ressources humaines et naturelles abondantes, sera une puissance incontournable dont nul étranger ne doit contrôler la trajectoire.
Il appartient donc aux africains de définir leur stratégie de vaccination nationale et panafricaine et de mobiliser les ressources conséquentes en collaboration avec l’OMS et non d’accepter que les groupes pharmaceutiques occidentaux, se coalisent avec les pays qui veulent contrôler l’Afrique et fassent signer nos chefs d’Etat avec la caution de l’OMS’’, mentionne ladite déclaration. P
our l’UNIS, ‘’par principe, le Président Diomaye Faye ne devrait jamais entériner des stratégies et initiatives sur l’Afrique et ses populations non conçues par les africains. La localisation d’une unité de fabrication de vaccins au Sénégal n’est pas une raison suffisante.
Elle n’est que le fromage du piège puisque la stratégie, les objectifs et moyens sont contrôlés par d’autres. Si les africains contrôlaient ces trois leviers, les bénéfices économiques seraient bien plus importants en sus d’assurer la préservation des intérêts vitaux des populations africaines et de bénéficier de la localisation en Afrique des unités de fabrication’’.
Elle souligne que ‘’les Africains doivent maîtriser tous les intrants, savoir-faire et processus de production de leurs propres vaccins’’. ‘’Au-delà des vaccins, l’enjeu est la maîtrise technologique qui nous rendra autonomes, souverains face aux sociétés multinationales pharmaceutiques. C’est cela l’enjeu et non les vaccins à inoculer aux africains à travers cette alliance’’, martèlent M. Gueye et ses camarades.
Réagissant a la sortie d’Amadou Ba appelant à la responsabilité, l’UNIS demande aux autorités ‘’d’y répondre en édifiant les Sénégalais sur la fortune estimée en milliards d’Amadou Bâ, d’éclairer ou rendre compte de l’avancement de l’affaire de la corruption du Conseil constitutionnel et sa responsabilité dans le dossier de 94 milliards du Tf 1451’’.
‘’En effet, alors qu’il se présente pour être le chef de l’opposition, il est essentiel de le forcer à faire preuve de transparence, et s’il est réellement impliqué de manière établie dans ces affaires, qu’il démissionne. Autrement, que ces affaires soient classées pour ne pas en faire des instruments politiques lorsque le pouvoir le jugera opportun pour son agenda politique’’, concluent les indépendants du Sénégal.