La section SYNPICS du Groupe Futurs Médias (GFM) a vivement condamné la procédure de restructuration engagée par la direction générale. Dans un communiqué, les délégués du personnel dénoncent une démarche « opaque » et « brutale » qui met en péril des dizaines de familles déjà fragilisées par plusieurs mois d’arriérés de salaires.
Les délégués du personnel du Groupe Futurs Médias (GFM) tirent la sonnette d’alarme. Dans un communiqué daté du 19 août 2025, la section SYNPICS exprime son « indignation » face à la décision unilatérale de la direction générale d’engager une procédure de restructuration sans concertation préalable avec les représentants des travailleurs.
Le texte souligne que cette initiative survient dans un contexte de grande précarité, marqué par près de trois mois d’arriérés de salaires. Aucune mesure d’accompagnement ni plan de sauvegarde n’aurait été prévu, les employés se voyant « mis devant le fait accompli ».
Le communiqué met également en cause la participation de M. Têne Gaye, ancien inspecteur régional du travail de Dakar, à une opération de licenciement collectif que les travailleurs qualifient de « forfaiture sociale ». « Cette posture autoritaire et déconnectée des réalités humaines expose des dizaines de familles à une insécurité brutale », dénoncent-ils.
En réaction, les travailleurs annoncent l’organisation prochaine d’un rassemblement pacifique mais déterminé, afin de défendre leurs droits et de réclamer justice. Ils appellent les autorités de la République, l’opinion publique et les institutions compétentes à prendre la pleine mesure de cette crise sociale.
« Le personnel n’est pas une variable d’ajustement. Il est la colonne vertébrale de toute entreprise digne de ce nom », conclut la section SYNPICS du GFM, exigeant un retour au dialogue et au respect des droits sociaux.