L’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée selon l’Organisation météorologique mondiale, dépassant de 1,5 °C les niveaux préindustriels. Cette hausse des températures accroît les risques sanitaires liés au stress thermique.
D’après l’Organisation météorologique mondiale, 2024 marque un tournant : jamais en 175 ans d’observations les températures mondiales n’avaient atteint un tel niveau. Et les projections annoncent 80 % de chances que l’une des cinq prochaines années soit encore plus chaude.
Le phénomène a des conséquences directes sur la santé, notamment pour les travailleurs agricoles exposés à de longues heures de chaleur. Le stress thermique — incapacité du corps à se refroidir — peut provoquer des maladies, allant de l’épuisement à des coups de chaleur mortels.
Les experts rappellent l’importance de l’hydratation régulière, de vêtements adaptés, et de la vigilance face aux symptômes de déshydratation : fatigue, vertiges, nausées ou urine foncée.
La FAO recommande aussi de limiter la consommation de boissons déshydratantes comme le café, le thé ou l’alcool, et de privilégier des tenues légères favorisant l’évaporation de la transpiration.
Alors que les vagues de chaleur deviennent plus intenses et fréquentes, la prévention est essentielle pour réduire les risques, en particulier dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche et de la foresterie, où la mortalité liée à la chaleur est nettement plus élevée.
Avec www.fao.org/newsroom/story/don-t-sweat-it-or-do!/fr