Hier jeudi 20 mars 2025, à l’occasion du lancement de la journée mondiale de la Santé bucco-dentaire (JMSBD), une rencontre ministérielle, partenariale et professionnelle, sur la situation de la santé bucco-dentaire au Sénégal, s’est effectuée, dans les locaux du centre antipoison, sis à l’hôpital Fann.
Plus de 76 % des adultes souffrent de problèmes dentaires au Sénégal à cause de plusieurs manques, dont la prévention et l’accès limité aux soins. Ce chiffre alarmant a controversé les sujets entre acteurs et partenaires, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de santé bucco-dentaire.
L’optique Et L’objectif De La Célébration De La Journée Mondiale De La Santé Buccodentaire Au Sénégal
« L’objectif de cette rencontre entrant dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la santé bucco-dentaire, c’était d’abord : Renforcer la communication et le plaidoyer et la sensibilisation, mais surtout de nous permettre nous ministère de la Santé de nous mettre en relation avec tous les acteurs de la santé bucco-dentaire à travers les organisations, l’ordre national des chirurgiens et les partenaires tels que l’Organisation Mondiale de la Santé. C’est aussi de faire le point de situation sur la santé bucco-dentaire au Sénégal », a souligné Docteur Diop, Directeur de la lutte contre les maladies dentaires du ministère de la Santé et de l’action sociale.
Sur la base de cette rencontre, sous le thème suivant : « Une bouche heureuse… Un corps heureux», l’optique c’est d’attirer les rayons de prévention et la lumière de son importance capitale.
Une occasion privilégiée, réunissant les acteurs et partenaires, autour des thématiques liées à la santé bucco-dentaire dentaire, aux manques de ressources humaines, aux difficultés, aux contraintes, aux progrès, aux défis, mais surtout à la pratique illégale de la santé bucco-dentaire.
Difficultés, Contraintes Et Plaidoyer Autour De La Santé Bucco-dentaire
Des difficultés et contraintes gangrènent le système de bon fonctionnement de la santé bucco-dentaire et menacent fondamentalement les acquis et atouts.
Il s’agit de problèmes liés aux mauvaises hygiènes; Au manque de prévention;
À l’alimentation riche en sucres;
À l’accès limité aux soins;
Aux financements, aux gestions des structures adéquates;
Aux personnes ressources et à la pratique illégale de ladite santé bucco-dentaire.
Cette dernière reste une question complexe et perdurable dans certaines localités où les pratiques illégales de la chirurgie dentaire deviennent légales à tout point de vue.
« Dans beaucoup de structures, ce sont des illégaux qui sont là-bas, rien que dans la ville de Thiès où je suis, nous avons des personnalités qui travaillent dans des structures et qui n’ont été formés aucune structure de formation en chirurgie dentaire » a illustré Docteur Wade, chirurgien dentiste privé, président de l’association nationale des chirurgiens du Sénégal.
À cet effet, une série de plaidoyers animée à l’endroit du Ministère de la Santé et de l’action sociale, ainsi des autorités judiciaires et partenaires techniques et financiers, s’est vibrée, dans une dynamique de mettre fin à la pratique illégale de la chirurgie dentaire et de développer financièrement et techniquement la gestion de la santé bucco-dentaire au Sénégal.
Correspondance particulière de
Papa S Traoré
