À la tribune de la 80e Assemblée générale des Nations unies, le président de la Banque africaine de développement (BAD), Sidi Ould Tah, a mis l’accent sur la nécessité d’un financement renforcé et de partenariats solides pour accélérer la réalisation des objectifs de développement en Afrique.

Présent à New York pour défendre les priorités du continent, Sidi Ould Tah a rappelé la résilience et l’engagement de l’Afrique face aux crises actuelles. Il a insisté sur la construction d’un nouveau système financier africain, fondé sur la coopération internationale et la valorisation des ressources endogènes.

Son agenda comprend le financement du développement, la lutte contre le changement climatique, l’intégration régionale et la paix. Sa vision stratégique repose sur quatre axes : l’autosuffisance du continent, la réforme de l’architecture financière africaine, la transformation démographique en moteur économique, et la construction d’infrastructures résilientes.

En marge de l’AG, il a rencontré la vice-secrétaire générale de l’ONU, Amina J. Mohammed, la directrice exécutive de l’UNFPA, Diene Keita, le président du Botswana, Duma Gideon Boko, et le ministre des Affaires étrangères des Émirats Arabes unis, Sheikh Shakhboot Nahyan Al Nahyan.

Il participera également au lancement des Accords nationaux sur l’énergie, dans le cadre de la Mission 300 qui vise à électrifier 300 millions d’Africains d’ici 2030. En décembre, il entend mobiliser un soutien massif à la reconstitution du Fonds africain de développement, un guichet essentiel pour 37 pays africains à faible revenu.