Alerte de Reporters sans frontières : La liberté de la presse menacée par les disparitions forcées

À l’occasion du Premier Congrès international contre les disparitions forcées qui s’ouvre à Genève, Reporters sans frontières (RSF), présent à l’événement, appelle les États participants à faire de la ratification universelle de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées une action prioritaire.

Sur les 95 journalistes dont nous sommes sans nouvelles à ce jour, 43 sont victimes de disparitions forcées. La liberté de la presse est menacée par les autorités publiques, celles-là mêmes qui devraient en être les garantes. Or, les États sont responsables de plus de 45% des disparitions de journalistes à travers le monde. Ce constat, établi par RSF, est alarmant.

Selon le droit international, ce type de disparition se caractérise par la privation de liberté par une autorité officielle, conjuguée au refus soit de reconnaître cette privation, soit de révéler le sort de la personne concernée et sa localisation.

En participant à ce premier congrès, RSF est fière de s’engager pour la ratification universelle de la convention des Nations Unies contre les disparitions forcées, à enquêter et publier sur ces cas, à agir avec les justices nationales et internationales pour la sanction des auteurs et la réparation des victimes.

Aidez-nous à défendre celles et ceux qui risquent leur vie pour nous informer : chaque don renforce notre action contre les disparitions forcées.

Reporters Sans Frontières (RSF)
Antoine Bernard, Directeur Plaidoyer & Assistance

Momar Diack SECK
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