Accusations de Cheikh Bara Ndiaye : le Parti Farlu de Moustapha Diop refuse toute récupération politique et rétablit sa vérité

Le Parti Farlu, dirigé par le ministre-maire et député Moustapha Diop, réfute vigoureusement les déclarations du député Cheikh Bara Ndiaye affirmant que le Président Diomaye Faye aurait tenté de nouer un accord politique par l’entremise de Mimi Touré. Dans un communiqué publié le 20 novembre 2025, la formation politique clarifie sa position et dénonce une tentative de manipulation.

Le Parti Farlu a opposé un démenti ferme aux propos attribués au député Cheikh Bara Ndiaye selon lesquels une délégation mandatée par le Président Bassirou Diomaye Faye — via Mimi Touré — aurait rencontré Moustapha Diop à Rebeuss pour solliciter son soutien. « Ces affirmations sont totalement fausses », tranche la formation politique.

Le communiqué souligne que Moustapha Diop n’a jamais reçu de membre de la coalition “Diomaye Faye”, rappelant qu’en cas de volonté de compromis politique, il n’aurait même pas été incarcéré. Lors des élections législatives, précise le Parti Farlu, un directeur général d’une grande institution lui avait proposé de rejoindre un autre parti. Il avait décliné et choisi de concourir sous sa propre bannière, obtenant la 6ᵉ place sur 41 listes.

Dépeint comme un homme constant et digne, Moustapha Diop a toujours assumé ses responsabilités. En détention, il a reçu des représentants de diverses formations — Pastef, Rewmi, APR, PDS — mais aussi des chefs religieux et des acteurs de la société civile, preuve de ses relations transversales dans l’arène politique.

Sur son dossier judiciaire, le Parti Farlu rappelle que le montant initial évoqué dans l’affaire Covid-19, estimé à 938 millions FCFA, a été ramené à 12 millions correspondant aux 28 000 masques de l’APR0SI. La formation appelle Cheikh Bara Ndiaye à plus de rigueur pour éviter toute manipulation.

Enfin, le parti affirme n’être mêlé ni de près ni de loin aux tensions internes d’autres formations et en appelle à la retenue. Pour Farlu, la stabilité nationale demeure un impératif absolu.

Pape Ismaïla CAMARA
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