Malgré le Premier Amendement, la liberté de la presse aux États-Unis traverse une phase critique, selon Reporters sans frontières, qui pointe une multiplication des attaques contre les médias.
Dans un texte d’alerte, Reporters sans frontières (RSF) dénonce un recul préoccupant de la liberté de la presse aux États-Unis depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche en janvier 2025. L’organisation évoque un climat de pression, de menaces et de procédures judiciaires visant journalistes et médias.
RSF souligne que le président américain a transformé des années de discours hostiles envers la presse en actions concrètes, allant des insultes publiques à l’instrumentalisation de la justice, en passant par le démantèlement de médias publics et indépendants. La presse américaine évoluerait désormais dans un environnement où informer devient « un acte de courage ».
Au-delà du pouvoir politique, Reporters sans frontières met également en cause certains acteurs du numérique, dont Elon Musk et Mark Zuckerberg, accusés de contribuer à un climat de manipulation de l’information et d’affaiblissement du pluralisme médiatique.
L’organisation rappelle que lorsque la liberté de la presse est menacée dans « la démocratie la plus puissante du monde », c’est l’ensemble de la presse mondiale qui vacille. RSF appelle ainsi au soutien des citoyens pour continuer à protéger les journalistes exposés aux pressions et aux violences.


