L’opération Screen West Africa 2025, coordonnée par Interpol, a mobilisé douze pays ouest-africains entre juillet et octobre. Selon EnQuête, elle a permis l’interpellation de terroristes présumés, la libération de victimes de traite humaine et la saisie d’armes, de drogues et de véhicules volés.

Selon EnQuête, l’opération Screen West Africa 2025, menée de juillet à octobre, a réuni les forces de sécurité de 12 pays (Sénégal, Gambie, Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Nigéria, Sierra Leone, Libéria, Cap-Vert, Mauritanie) avec pour objectif de renforcer la sécurité des frontières et de démanteler les réseaux criminels transnationaux.

Toujours d’après EnQuête, les agents positionnés aux frontières terrestres, aériennes et maritimes ont eu recours aux systèmes mobiles d’Interpol, réalisant 1,7 million de contrôles en temps réel, contre 1,3 million en 2024.

L’opération a permis l’arrestation de neuf personnes liées au terrorisme et généré près de 250 correspondances dans les bases de données, dont plusieurs notices rouges et bleues. Parmi les réussites majeures figurent des arrestations au Burkina Faso d’individus recherchés pour des attaques meurtrières attribuées au groupe JNIM.

À cela s’ajoutent 21 victimes de traite libérées au Ghana, ainsi que de nombreuses saisies : 17 caches d’armes et explosifs, 136 véhicules volés, plus de 700 kg de cannabis, des médicaments contrefaits, de la fausse monnaie et des documents frauduleux.

Interpol a également alerté sur les navires usant de pratiques maritimes clandestines. Cyril Gout, directeur exécutif par intérim des services de police, estime que ces résultats montrent que les outils de l’organisation permettent « d’identifier les terroristes présumés et de déjouer leurs tentatives ».

L’opération renforce la lutte régionale contre le terrorisme, la criminalité transnationale et les trafics en tout genre.