L’Afrique célèbre ce 11 juillet la Journée africaine de lutte contre la corruption, sous le thème évocateur : « Promouvoir la dignité humaine dans la lutte contre la corruption ». Une commémoration qui intervient chaque année depuis 2017 à la date anniversaire de l’adoption de la Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption (CUAPLCC), signée à Maputo le 11 juillet 2003.

Pour cette édition 2025, l’accent est mis sur la centralité de la dignité humaine dans toutes les stratégies de lutte contre la corruption. L’objectif est de rappeler que les politiques anti-corruption doivent, avant tout, protéger les plus vulnérables, garantir la justice sociale et renforcer l’équité dans la gouvernance.

Parmi les objectifs spécifiques de cette journée figurent : la sensibilisation des citoyens — en particulier les groupes marginalisés — à leurs droits, l’harmonisation des législations nationales avec les normes internationales, ainsi que la valorisation des meilleures pratiques en matière d’intégrité, de redevabilité et d’engagement citoyen.

L’événement offre également une tribune aux gouvernements, aux institutions anticorruption, au secteur privé, à la société civile et aux partenaires au développement pour renforcer la solidarité dans la lutte contre ce fléau. La protection des lanceurs d’alerte, souvent exposés à des représailles, est aussi un enjeu majeur de cette mobilisation panafricaine.

Au-delà des discours, la Journée africaine de lutte contre la corruption 2025 appelle à des actions concrètes, avec pour ligne directrice la dignité humaine comme boussole de toute réforme, politique ou judiciaire.