Non, vous n’avez peur ni pour la République du Sénégal ni pour le Peuple Sénégalais ! En vérité, vous n’avez peur que pour la fin de votre vie faite de manigances et de fumisterie.
Si vous n’aviez pas atteint l’âge de 80 ans le 04 Avril passé, j’aurais sans aucun doute utilisé les termes appropriés proportionnellement à vos folies des grandeurs, sources d’une vie adossée à une Françafrique aujourd’hui dans le coma, pour vous rappeler votre seule place à savoir celle où vous devez observer avec impuissance la mort progressive et lente de la condescendance et de l’aliénation.
Vous racontez des contre-vérités. Vous faites preuve d’hypocrisie. Vous soutenez le système de dégradation de nos Finances Publiques. Vous encouragez la spoliation illégale, indigne et injuste de nos ressources naturelles. Vous insultez le bien. Vous avez la nostalgie du mal.
D’ailleurs, qui vous a sonné ?
Robert Bourgi,
Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye et Ousmane Sonko sont respectivement un président de la République et un Premier Ministre pieux, dignes, honnêtes et intègres. Vous devriez être bien placé pour être conscient qu’ils n’ont ni le temps ni l’énergie de se préoccuper de vos humeurs, de vos caprices et du chantage que vous avez l’habitude d’exercer sur les gouvernants Africains. En effet, le complexe d’infériorité est enterré au soir où la majorité du Peuple Sénégalais a choisi, de manière libre, transparente et démocratique, de rompre avec les anciennes pratiques qui font vivre les gens de votre catégorie. Ce fait historique a emporté la domination coloniale et a fragilisé la corruption, le blanchiment de capitaux, le détournement de deniers publics, la surfacturation, la signature de contrats léonins, les négociations opaques, les rencontres louches et les actes de banditisme.
Robert Bourgi,
Vous savez clairement que ce que vous avez écrit est archifaux et totalement malhonnête.
Le paysan, le conducteur de Jakarta, la vendeuse au marché, l’enseignant, le commerçant, l’éleveur et la mère de famille constituent le cadet de votre souci. Ils ne commencent pas à douter. C’est plutôt vous et vos lobbys qui sont au bord de la banqueroute. Vous êtes une race en voie de disparition et vous voulez transposer vos combats dans le mode de gouvernance publique qui commence à neutraliser les délinquants en col blanc.
La gouvernance ne patine pas, l’économie ne chancelle pas et les partenaires ne se méfient pas. Au contraire, ce sont les bandits de la Françafrique et les voyous de la République qui sont devenus désemparés au moment où le processus de changement systémique est enclenché et l’agenda de transformation économique et sociale se déroule de façon stratégique, correcte et transparente.
Les institutions financières ne reculent pas, le pays ne s’endette pas à un rythme effréné et il n’y a pas une absence de vérification de l’origine de ces fonds. La vérité, c’est que ce sont les affairistes de votre genre qui sont écartés des chaînes d’intermédiation dans la gestion des affaires publiques. Personne n’a besoin de garantir que ces emprunts ne sont pas liés à des circuits obscurs, à la drogue, au terrorisme ou au blanchiment d’argent puisque les auteurs habituels de ces faits constitutifs d’infractions criminelles et correctionnelles sont en train d’être poursuivis sans état d’âme et sans exception, en tout cas chez nous.
Robert Bourgi,
En réalité, c’est vous que le Sénégal ne mérite pas. C’est vous qui commencez à être frappé d’un marasme économique. C’est vous qui vous êtes enrichi des époques marquées par une justice instrumentalisée, une justice à sens unique, une justice au service d’un homme ou d’un parti. Tans pis pour vous !
Quant aux plus de 80 morts dont les responsables doivent être sanctionnés, ne devriez-vous pas vous préparer à nous dire quel en était réellement votre niveau de responsabilité au lieu d’extérioriser votre peur sans vous en rendre compte.
Les citoyens morts, les acteurs politiques emprisonnés, nos compatriotes poussés à l’exil, les souffrances de Monsieur Ousmane SONKO, de ses militants et sympathisants, les disparitions forcées, le report de l’élection présidentielle, les scandales financiers et fonciers, entre autres dérives, ne vous ont jamais intéressé et vous intéresseront jamais. C’est votre avenir, du moins ce qu’il en reste et celui de votre groupuscule de la Françafrique et des bandits d’État, qui vous préoccupent.
Robert Bourgi,
Franchement, votre plume, votre parole et votre image n’ont aucune signification pour la majorité du Peuple Sénégalais et pour la jeunesse Africaine dont les actuels Leaders appartiennent à une génération qui a envie de traquer les espèces de votre dimension.
Veuillez vieillir tranquillement et nous laisser bâtir une Nation dont vous avez participé à la destruction. Sincèrement, taisez-vous !
Malick Sow