S Vox populi- Face aux acteurs de la presse, le Dg de l’Aibd, Cheikh Bamba Dièye, s’est montré confiant quant à l’avenir de la plateforme qu’il voit sous de beaux jours. A l’en croire, nous avons, aujourd’hui la possibilité de refinancer la totalité de la dette de AIBD et de prendre en charge le financement de tous les projets du hub aérien». Et ce, dit-il, «avec la RDIA (Redevance pour le développement des infrastructures aéroportuaires) qui a montré sa robustesse puisqu’elle a construit l’aéroport et aussi avec des partenaires qui vont nous accompagner, sans alourdir la dette souveraine de l’Etat».
A l’en croire, «nous avons aussi la possibilité de déclencher un processus de réalisation de nos projets par ces mêmes biais», a-t-il indiqué. «Il s’agit ici, avant 2029, de relancer la machine parce qu’un AIBD en pleine forme et un secteur aéroportuaire dynamique et ouvert avec des possibilités de financement, c’est au minimum 10 000 emplois d’ici 2029 que nous pourrons créer sur la plateforme aéroportuaire. Cela passe par l’extension de l’aérogare qui va passer de 3 millions de passagers à 5 voire 8 millions. Chaque situation va entraîner de nouveaux emplois».
S’y ajoute, selon lui, la construction «de l’aéroville sur 400 hectares. Il s’agit ici de développer une nouvelle ville avec des hôtels, des centres commerciaux, des services, un nouvel écosystème qui sera extrêmement propice pour la création d’emplois. Le centre de maintenance aéronautique va permettre à Air Sénégal et AIBD la possibilité de maintenir les aéronefs de la sous-région ici à Dakar et cela va consacrer la position préférentielle de Dakar comme hub aérien. Et au-delà de cela, nous entendons élargir le cargo pour aller à plus de 80 000 tonnes de fret annuel», a-t-il informé.
AIBD, selon son Dg, envisage aussi de mettre en place rapidement «un centre médical d’urgence avec un plateau ultra moderne qui pourra au minimum créer 150 emplois sur la plateforme et prendre en charge les besoins financiers de AIBD et de toutes les structures connexes de la plateforme. Toutes ces actions sont des leviers importants pour assurer la relance de l’activité et surtout devenir des pourvoyeurs d’emplois.
M Dièye prévient, cependant, que depuis le début, la direction générale travaille avec ses syndicats. Avec les représentants du personnel, le Dg et ses collaborateurs disent tendre la main à «toute personne ou tout groupe pertinent qui pourrait apporter son accompagnement dans ce dispositif». Ce dispositif, qu’ils savaient «inéluctable et nécessaire pour relancer l’activité économique sur la plateforme. Il s’agit ainsi de développer des solutions qui préservent à la fois l’équilibre économique de AIBD et la dignité de nos agents».
A l’en croire, «les sacrifices d’aujourd’hui sont difficiles à accepter puisque l’emploi est une garantie. Mais elles sont indispensables pour nous permettre de bâtir un service aéroportuaire solide et compétitif, apte à répondre aux exigences internationales et à contribuer au rayonnement de notre pays».
