Des prisons bondées de monde et crasseuses, des conditions de détentions décrites comme inhumaines par les ONG de défense des Droits de l’homme, la prison de Rebeuss revient au-devant de l’actualité en la faveur du séjour nocturne de l’avocat français Juan Branco qui en a fait un nouveau cheval de bataille.
Pourtant bien avant lui, la décongestion de ce lieu de privation a été toujours sollicitée et même les acteurs de la justice n’ignorent pas les conditions draconiennes que vivent les détenus placés dans le célèbre hôtel zéro étoile de Dakar.
Aux conditions de détention devenues un secret de polichinelle, plusieurs plaintes de citoyens pour brimades ou tortures sont venues ternir l’image et la réputation de cette maison centrale d’Arrêt.
Maitre Juan Branco qui a constaté de visu l’état déplorable de » Rebeuss » suite à son bref séjour carcéral a décrit l’enfer dans lequel vivent les centaines de détenus avec qui il a passé la nuit de dimanche à lundi.
« À Rebeuss, j’ai dormi au milieu de personnes torturées qui portaient les traces de blessures par balle. Elles étaient entassées par centaines incapables de se déplacer et obligées de faire leurs besoins sur place. Ils ont commis l’erreur de me faire voir ça », a-t-il déclaré hier en conférence de presse
Le Mandat