Dans le cadre du renforcement de capacités des acteurs évoluant dans le dispositif de la justice de proximité, la Direction de la Justice de proximité et de la promotion de l’accès aux droits a organisé à Saint-Louis un séminaire sur le thème : «Renforcer la coordination et disséminer les bonnes pratiques au sein des Maisons de justice»
La Direction de la Justice de proximité et de la promotion de l’accès aux droits a organisé, hier à Saint-Louis, un séminaire sur la coordination et la dissémination des bonnes pratiques au sein des maisons de justice, présidé par Abdoulaye Ndiaye. Plusieurs structures telles que les maisons de Justice, les Bureaux d’Accueil et d’Orientation du justiciable (BAOJ) et les Bureaux d’Information du justiciable (BIJ) ont tous pris part à cette rencontre.
Le Directeur de la justice de proximité et de la promotion à l’accès aux droits a magnifié la politique de l’Etat du Sénégal soucieux de rapprocher la justice des justiciables. Pour lui, ces dispositifs ont permis aux couches défavorisées d’accéder facilement à la justice.
« Plus de 30 maisons de justice fonctionnent au Sénégal et elles ont traité plus de 200 000 dossiers. En termes de créances, les maisons de justice ont recouvré plus de 3 milliards de francs CFA. C’est un dispositif qui fonctionne excellemment bien.
Désormais, avec la politique d’une justice de proximité, des mécanismes sont élaborés pour permettre un règlement à l’amiable des litiges au niveau des Maisons de justice. Il s’agit de procédures gratuites qui aboutissent souvent à une médiation pour ne pas dire médiation-conciliation.
Les populations adhèrent elles-mêmes aux règlements qui leur sont proposés et l’enjeu au ministère de la Justice est de renforcer ce dispositif avec l’implantation d’autres maisons de justice dans tout le territoire national», a soutenu M. Ndiaye.
Quant à la coordonnatrice de la maison de la justice de Saint-Louis, Khady Diouf, elle est revenue sur les dossiers les plus traités à Saint-Louis. «Les documents administratifs, les litiges fonciers, la succession, les problèmes de créances et de location intéressent le plus les Saint-Louisiens. Les maisons de justice ne sont ni la police ni la gendarmerie, mais juste des structures mises en place pour traiter les dossiers qui leur sont soumis gratuitement.
Les parties proposent des solutions et trouvent à la fin un consensus et nous ne faisons juste que les accompagner», a indiqué Mme Diouf
L’As