Les vagues de migrants irréguliers se succèdent. Le phénomène s’éternise. Chaque année, quand les candidats au voyage incertain et leurs passeurs décident de prendre la mer ou la voie terrestre, via le Sahara, le Sénégal se contente d’un décompte macabre ou de rappeler des efforts qui ont été faits pour fixer les jeunes.
Seulement, les différentes politiques mises en œuvre ont montré leur limite, au fil du temps. Le combat contre l’émigration irrégulière semble être perdu.
Le Sénégal, à l’instar d’autres pays africains de départ de migrants et leurs partenaires européens et des pays des destinations, y compris des pays de transit, ne sont pas encore parvenus à développer des stratégies décourageantes. C’est ce qui ressort d’un mini dossier réalisé par Sud Quotidien