En marge du 9e Congrès panafricain, les ministres africains des Affaires étrangères réunis à Lomé ont appelé à une réforme élargie du Conseil de sécurité de l’ONU et à un renforcement du rôle du continent dans les institutions multilatérales. Une information rapportée par republiquetogolaise.com, qui souligne l’ambition panafricaniste portée par le Togo.
Réunis à Lomé dans le cadre du 9e Congrès panafricain, les chefs de diplomatie africains ont plaidé pour une transformation en profondeur des institutions multilatérales, notamment du Conseil de sécurité de l’ONU. Selon republiquetogolaise.com, qui rapporte l’événement, la session ministérielle a été dirigée par le ministre togolais des Affaires étrangères, Prof. Robert Dussey, dans la continuité de la vision de Faure Essozimna Gnassingbé pour un panafricanisme rénové, centré sur l’unité, la souveraineté et la gouvernance mondiale équitable.
Les échanges ont rassemblé les ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays africains, des représentants de l’Union africaine, ainsi que des délégations des Caraïbes et des Amériques. Cette diversité illustre la volonté de bâtir un front élargi pour porter les revendications d’une réforme en profondeur du système international.
Au cœur des discussions : l’état des négociations sur la réforme de l’ONU, notamment du Conseil de sécurité, ainsi que la transformation des institutions financières internationales. Les participants ont identifié les obstacles qui freinent la réforme du système multilatéral et proposé de renforcer le soutien au Comité des Dix, chargé de défendre la position africaine dans les négociations.
Toujours selon republiquetogolaise.com, huit commissions thématiques ont travaillé en parallèle sur des enjeux clés : mobilisation des ressources, décolonisation du savoir, rôle des femmes dans le mouvement panafricain, restitution des biens culturels, lutte contre le racisme, entre autres.
Les conclusions de ces travaux nourriront les recommandations finales du congrès, avec l’ambition de renforcer la voix du continent dans les instances internationales et de soutenir un développement véritablement endogène. Au-delà des revendications diplomatiques, Lomé se positionne une fois de plus comme un centre névralgique de la pensée panafricaniste contemporaine.


