Taux de scientifiques dans le systéme éducatif: Le Sénégal veut renverser la tendance de 30%

Taux de scientifiques dans le système éducatif

Le Sénégal compte renverser la tendance 30% d’ici 2025

L’éducation, l’un des leviers les plus importants pour l’amélioration des conditions économiques, sociales, est aujourd’hui dominée dans notre pays par les matières littéraires que les autorités veulent renverser la tendance.

Le Sénégal, à travers le Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (PAQUET), compte faire de l’enseignement des sciences, de la technologie et de l’innovation une priorité pour se hisser au sommet du développement.

L’Etat a mis un curriculum du cycle fondamental orienté vers la promotion des disciplines scientifiques et de la technologie avec à bord trois profils de sortie telle que la vie active, la formation professionnelle et technique, et l’enseignement secondaire général. Cette nouvelle politique initiée à travers le PAQUET va permettre d’encourager l’accès des filières scientifiques avec des mesures incitatives favorisant la réforme au niveau de l’orientation des élèves vers les séries scientifiques et techniques, d’arts et de sports.

Selon l’inspecteur d’académie Seyni Wade, en marge de l’ouverture du Festival international des sciences en Afrique de l’Ouest (WASF) le vendredi 20 février 2015, à Dakar, et organisé par le Groupe Yavuz Selim, déclare : « il est temps que l’État dote les structures d’enseignement secondaire général en équipements en sciences et technologie adaptés et de recruter des enseignants en nombre suffisant dans ces matières ».
M. Wade a annoncé que le gouvernement s’est engagé dans un nouveau paradigme pour actuellement renverser la tendance d’ici 2015. « Nous avons peu de scientifiques et beaucoup de littéraires. Il s’agira à termes autour du PAQUET d’avoir presque 70 % de scientifiques contre 30 % de littéraires. Voilà pourquoi, le gouvernement du Sénégal, à travers le ministère de l’Éducation nationale encourage cette initiative, qui veut faire aimer la science aux élèves à travers toute l’étendue du territoire national ».

Et M. Wade de poursuivre : « le levier le plus puissant qu’il faut actionner pour accéder au monde du savoir et à l’émergence passe forcément par la maitrise des connaissances scientifiques ».
Pour l’ambassadeur du Mali au Sénégal, El Hadji Moulaye Ali Khalil Ascofaré, dont son pays est invité à cette deuxième édition du WASF a déclaré qu’aujourd’hui « rien ne peut se faire sans la science ». Donc il est temps pour les autorités étatiques de la sous-région recrutent de bons formateurs dans ce domaine afin d’atteindre l’émergence tant souhaité.

Idrissa Diop

Saër DIAL

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