Suspension des licences de taxis : 1 milliard de F CFA perdus par SENIRAN Auto

M. Amadou Seni Loum, chargé de marketing de Seniran Auto, en marge du point de presse organisé suite à la visite des installations de Seniran Auto, effectuée par le directeur des transports terrestres et maritimes du Burkina-Faso, M. Mamadou Boukouma et le Président de la fédération nationale du syndicat des taximen et les acteurs du transport urbain du Burkina-Faso, M. Adama Emmanuel Nakoulima, a fait une révélation que la suppression des licences de taxis fait perdre à Seniran Auto 1 milliard de F CFA.

« Pourquoi on empêche Seniran Auto de vendre ? On avait vendu 300 voitures avant la mesure. Aujourd’hui, il ya 300 véhicules commandés mais la suspension des licences de taxis, c’est 1 milliard de pertes pour Seniran Auto. On ne peut pas concevoir que les « Tata » circulent sans licence alors qu’on suspend les licences des taxis », révèle M. Amadou Seni Loum, chargé de marketing de Seniran Auto lors du face à face avec les journalistes.

M. Hadi Naseri, directeur général de Seniran Auto, a précisé que concernant la suspension des licences, le ministre des transports a prévu une autre voie pour Seniran Auto pour son obtention. Selon lui, c’est un grand plaisir de recevoir les burkinabés au Sénégal pour partager leurs expériences sur les technologies biogaz et les taxis hybrides.

M. Mamadou Boukouma, directeur des transports terrestres et maritimes du Burkina-Faso, a affirmé qu’ils sont dans les locaux de Seniran Auto pour une visite, pour voire qu’est-ce que cette grande société, installée au Sénégal peut apporter comme solution aux questions de la mobilité urbaine au niveau du Burkina-Faso notamment dans ses grandes villes Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Selon lui, ils ont visité les installations à Dakar et à Thiès.

« Et nous repartons avec un sentiment que cette société pourrait avoir un bon partenariat avec nos associations de taximen dans les grandes villes Burkinabès afin de pouvoir résoudre les questions liées à la mobilité urbaine. C’est un avantage pour nous que nous ayons des produits fabriqués au Sénégal, qui sont déjà adaptés, tropicalisés comme on le dit souvent au paysage, aux types d’activités. Nous pourrions avoir des souplesses en matière de financement, c’est le deuxième avantage et le troisième avantage, c’est la technologie bio et gaz, il permet d’économiser et pollue moins. La tendance nouvelle dans le monde, c’est l’évolution vers le biogaz car les sources d’énergie comme l’essence et le gasoil polluent plus », explique M. Mamadou Boukouma qui a tenu à préciser que pour les grandes villes, il faut lutter contre la pollution.

Poursuivant sa communication, Il souligne que : « Nous voulons à l’instar du Sénégal qui a beaucoup de taxis qui circulent avec cette source d’énergie, le faire aussi au niveau du Burkina car les grandes villes burkinabés continuent à s’accroître et il est bon de pouvoir penser aux questions environnementales. Cette visite, c’est le début d’un processus. A l’instar des autres capitales africaines, Ouagadougou connait aussi pour les taxis un parc automobile assez vieux or vous savez le taxi est présent à l’l’aéroport, c’est Le premier contact que vous avez quand vous arrivez dans un pays. Notre visite, c’est de pouvoir avoir des véhicules neufs ».
M. Adama Emmanuel Nakoulima, président de la fédération nationale du syndicat des taximen et les acteurs du transport urbain du Burkina a dit toute sa joie de visiter l’usine et il souhaite une telle usine soit installée au Burkina-Faso.

Saër DIAL

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