Suite de la visite de Macky à l’UCAD Le Sg adjoint du Meel et 7 autres personnes arrêtées par la police

Il est dans de sacrés draps. El Hadji Diaw, le Secrétaire général adjoint de l’Ujtl a été cueilli samedi alors qu’il était, en compagnie d’Oumar Sarr coordonnateur national du Pds et Me Amadou Sall responsable dudit parti, venu s’enquérir de la situation de ses frères de mouvement qui avaient été arrêtés la veille après l’attaque subie par le Président SMS et son cortège dans l’enceinte de l’université.

Il vient donc allonger la liste des 7 personnes qui avaient été déjà arrêtées le vendredi après l’incident.

Pour rappel, jeudi dernier, El Hadji Diaw, responsable adjoint du Meel avait largement théorisé un accueil  :  «Je ne vais pas dévoiler notre stratégie de demain (ndlr : vendrei dernier). Mais, je peux vous assurer que l’accueil ne sera pas chaleureux, parce que les étudiants ne sont pas en phase avec lui».

Il avait ajouté : «C’est une visite purement politique. Et depuis qu’il a annoncé sa visite à l’université, les étudiants sont tout le temps en grève. Parce que, tout simplement, nous avons un président de la République qui a foulé au pied tous les acquis que les étudiants avaient. Vous n’êtes pas sans savoir que 50% des étudiants ont perdu leurs bourses. Il a supprimé la généralisation des bourses. Et il y a de cela un an, un étudiant du nom de Bassirou Faye a été tué par un policier. Nous demandons à ce que la lumière soit faite».

Il avait ajouté que l’accueil qu’ils comptaient lui réserver  «sera l’occasion pour (eux), non seulement d’exiger sa libération (ndlr : leur Sg Victor Diouf emprisonné dans l’affaire de l’incendie d’un bus), mais d’exiger la libération de tous les détenus politiques».
Ça se corse pour les sept personnes qui avaient été arrêtées suite à l’attaque du cortège de SMS dans l’université. Il faut même dire 8 après l’arrestation du Secrétaire général adjoint du Meel. Ils risquent gros, très gros même.

Parce que leur acte va au-delà des menaces proférées contre le président de la République et qui avaient valu à certains de tomber sous le coup de l’article 80 pour offense eau chef de l’Etat et acte de nature à troubler l’ordre public.

Eux, sont carrément passés à l’acte et risquent si le Président ne fait pas un geste d’apaisement à l’endroit de la communauté estudiantine, moisir longtemps en prison s’ils passent aux Assises.

Momar Diack SECK
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