Sénégal/Ravitaillement en eau : La Banque mondiale note des résultats satisfaisants qui cachent mal des défis importants

Grâce à ces projets successifs de l’IDA combinés avec l’appui d’autres partenaires financiers, le Sénégal a atteint un taux desserte en eau potable en milieu urbain, qui a largement dépassé les OMD qui était de réduire de moitié, entre 2000 et 2015, le pourcentage de la population qui n’a pas accès à un approvisionnement en eau potable, tant en zone rurale qu’urbaine.  

Aujourd’hui, l’objectif du Sénégal est d’atteindre la desserte en eau par branchement domiciliaire pour tous les ménages urbains.

Le Sénégal fait également référence en Afrique, pour le succès de sa réforme de l’hydraulique urbaine qui s’appuie sur un Partenariat-Public-Privé novateur ayant fortement contribué aux résultats que nous connaissons aujourd’hui.

Toutefois, ces résultats satisfaisants cachent mal les défis importants auxquels le secteur est actuellement confronté, dont le plus important est la couverture de la demande galopante en eau de la région de Dakar à laquelle il faut ajouter les besoins prévisibles de la nouvelle ville de Diamniadio et de la conurbation urbaine qui se développe entre le nouvel aéroport de Diass et la zone touristique de la Petite Côte.

La satisfaction durable de cette demande en eau est l’objectif principal du projet de renforcement de l’adduction d’eau du Lac de Guiers communément appelé KMS3, financé à hauteur de 400 millions d’Euros par d’autres partenaires financiers dont la Banque Européenne d’Investissement (BEI), l’Agence Française de Développement (AFD), la Banque Africaine de Développement (BAD) et la Banque Islamique de Développement (BID).

Ce projet qui vient d’être lancé, fournira un volume d’eau supplémentaire de Deux cent mille (200.000) mètres cubes par jour, permettant ainsi de couvrir les besoins de la capitale et de la Petite Côte, jusqu’à l’horizon 2035.

Extrait du discours de Mme de Madame Louis Cord – Directrice des Opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, la Mauritanie, la Gambie, la Guinée-Bissau et Cabo Verde. C’était hier, jeudi 20 juillet, lors de la signature de l’Accord de Financement Additionnel au Projet Eau et Assainissement en Milieu Urbain (PEAMU) d’un montant de 30 (17 milliards de FCFA) millions de dollars, portant le montant total du projet à 100 millions de dollars, soit près de 58 milliards de Francs CFA.

Momar Diack SECK
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