Réunion sous régionale sur l’intégration et les infrastructures Des déficits notés sur plusieurs axes

Dimitri Sanga, le Directeur du bureau sous régional  pour l’Afrique de la commission économique des Nations Unies, a noté des déficits sur plusieurs axes portant sur les infrastructures et l’intégration.

Dans son discours en cérémonie d’ouverture de la de la réunion Ad-hoc du Groupe d’Experts issus des 15 Etats membres de l’Afrique de l’Ouest, des Communautés Economiques Régionales, CEDEAO, UEMOA, UFM que  Dakar abrite ces 16 et 17 mars 2015, il a en cité quatre volets.

« Le réseau ferroviaire en Afrique de l’ouest est et présente une densité de 1,9 km pour 1000km2, l’une des densités les plus faibles au monde. Malgré ses nombreux ports, la zone CEDEAO souffre du manque d’un véritable hub maritime, en dépit des investissements de plus appréciables, ses ports font partie des plus coûteux du monde et accusent de grands retards dans les délais de manutention » a noté M ; Sanga.

Organisée par le Bureau sous régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA/BSR-AO) de concert avec le Gouvernement Sénégalais, elle a pour objectifs d’analyser l’état des lieux des infrastructures régionales et d’intégration en Afrique de l’Ouest dans les secteurs des transports, énergie, technologies de l’information et de la communication (TIC) et infrastructures financières.

« D’autre part, alors que le marché domestique du transport aérien est assez vaste, le marché intra-africain demeure relativement faible en Afrique de l’Ouest », a-t-il ajouté.

Pierre Ndiaye, le Directeur général de la planification et des politiques économiques, qui présidait au nom du ministre de l’Economie et des finances et du plan, la cérémonie d’ouverture a de son coté noté que pour relever le défi de la croissance, l’Afrique doit relever celui de la disponibilité d’infrastructures structurantes aux meilleurs standards.

Dns son discours, quatre points essentiels  il a souligné qu’à son avis quatre  défis sont à relever, il s’agit de :

-bâtir un réseau d’échanges structuré pour un développement plus équilibré,

-désenclaver les zones de production à travers un réseau de routes et de pistes rurales,

-développer un réseau intégré multimodal de trans transport (routier, aérien, ferroviaire, maritime et fluvial mais aussi de

-renforcer l’attractivité et la compétitivité de léconomie africaine, en renforçant les infrastructures d’intégration au marché sous régional.

Cette réunion de deux jours discutera aussi des contraintes et enjeux liés à l’élaboration, l’exécution, le financement, le suivi et l’évaluation des projets d’infrastructures régionales tout en diagnostiquant les facteurs, enjeux et contraintes à l’optimisation de la contribution des infrastructures régionales à l’intégration sous régionale et le développement des pays de la CEDEAO dans le contexte de la Zone de Libre Echange sous régionale.

A cette rencontre participent des Organisations Intergouvernementales, des représentants du secteur privé et ceux de la société civile, réunis pour échanger sur le thème “ Les infrastructures d’intégration et leur impact sur la zone de libre-échange sous régionale en Afrique de l’Ouest ».

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Dieyna SENE
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