Réquisition Mais de quoi s’agissait-il ?

Nous étions nombreux, les curieux, qui s’impatientaient  de voir comment l’affaire des réquisitions allaient terminer. Au bout du compte, ce que l’on voyait comme un « tremblement de terre » a finalement pris l’épaisseur d’un œuf. C’est à dire que la montagne a, contre toute attente, accouché d’un bébé souris.

Quel affront pour le président de la République  et son gouvernement, qui ont démontré encore une fois, leur manque de finesse et de tact, dans la gestion de l’école !

La leçon a tiré de ce comportement très peu louable de ce régime, est qu’ on ne gouverne pas avec  une hache de guerre à la main, sans en payer les frais.

Les réquisitions en question, étaient orchestrées pour intimider les enseignants, qui pourtant, ne faisaient que réclamer l’application  des accords dûment signés par leur tutelle.

Ne trouvant pas d’excuses, ni d’arguments, ce régime a, comme à son habitude, brandi la menace, en essayant de manipuler l’opinion mais aussi, un des » principes sacerdotaux », qu’est la réquisition. Justement, en parlant de réquisition, de quoi il s’agit exactement?

Dans l’esprit, l’Etat réquisitionne certains de ses agents, quand il a un besoin quelque part. On réquisitionne pour l’accomplissement d’une mission, d’ un travail ou d’un service donné . Mais on ne réquisitionne pas pour violenter ou intimider.

En clair, une réquisition est définie comme étant  un acte de la puissance publique qui exige d’une personne ou d’un groupe de personnes, une prestation de travail ou de service. Ceci dans l’intérêt général.

Par exemple, pendant les élections, on réquisitionne les enseignants pour qu’ils aident l’administration territoriale a assuré le bon déroulement des scrutins.

Dans l’esprit de la réquisition, voilà ce que l’on sous-entend. Répondre à une convocation de la police ou de la gendarmerie trahit cet esprit. Ce qu’a fait ce régime n’était, ni plus ni moins  qu’une intimidation ou si vous voulez une interpellation policière. Il ne manquait que les menottes.

Cette manière d’agir doit être bannie, sinon, notre jeune démocratie, paiera un jour le prix fort. Bravo encore une fois  aux guides religieux qui ont ramené à la raison, ce régime revanchard.

Jean Nzalé

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