Protection de la liberté de la presse : la Tunisie, le Sénégal et le Burkina Faso signent le « pacte » de RSF

Les présidents du Burkina Faso, du Sénégal et de la Tunisie ont signé le 11 novembre, le pacte proposé par Reporters Sans Frontières pour la protection de la liberté de la presse et de la démocratie. En tout, 12 chefs d’États ont déjà adhéré au projet, lancé par RSF et 25 personnalités internationales dont plusieurs prix Nobel. Il a pour but de proposer un document fondateur des principes internationaux du droit à l’information et par ricochet de la liberté de la presse et de la démocratie.

« Le droit à l’information n’est pas seulement l’apanage des pays développés. En Afrique, il y a également une volonté de plus en plus affirmée d’assurer la protection des journalistes et de créer les conditions d’un exercice libre de cette profession. Aucun journaliste n’a été emprisonné ou interpellé depuis que je suis à la tête de mon pays.», a assuré le président sénégalais Macky Sall.

« Nous sommes un pays africain, arabe, musulman. Généralement parmi ces peuples, on n’applique pas beaucoup les règles de la liberté d’expression. Mais en Tunisie nous sommes préparés à respecter la liberté d’information parce que nous avons initié un processus démocratique.», a déclaré pour sa part, le président tunisien Béji Caïd Essebsi.

En plus des trois pays africains engagés aux côtés de RSF, pour ce pacte, on retrouve également le Canada, le Costa Rica, le Danemark, la France, la Lettonie, le Liban, la Lituanie, la Norvège et la Suisse.

Ecofin

Oumou Khaïry NDIAYE
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