Présidentielle sénégalaise ; ce que la jeunesse attend des candidats (enquête de VOA Afrique)

La campagne électorale pour la présidentielle sénégalaise bat son plein. Chaque candidat présente son programme aux populations dans l’espoir de recueillir leurs suffrages le 24 février 2019.

Dans une série spéciale, notre correspondant à Dakar va à la rencontre des populations sénégalaises et nous livre leurs nombreuses attentes vis-à-vis du candidat qui sera élu au soir du 24 février 2019.

Les jeunes représentent les deux tiers de la population sénégalaise et leur principale doléance est l’emploi.

A Dakar, beaucoup de jeunes sont sans emploi et ils espèrent que le président qui sera élu va trouver les moyens d’endiguer le chômage, dont le taux est estimé à près de 15% par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie.

Pour Ilef Sadio, le candidat qui sera élu devra mettre fin au favoritisme dans les recrutements. Ce qu’il veut pour le Sénégal,  » c’est qu’on puisse avoir un président qui donne aux jeunes du travail et qui améliore certaines choses, parce qu’il y a des gens qui ont des diplômes et qui n’ont pas de travail, et des non-diplômés qui occupent des postes juste parce qu’ils connaissent des gens haut placés ».

Pour Mamadou, 36 ans, « on attend des candidats qu’ils réagissent sur le problème de l’emploi et sur la sécurité de ce pays surtout. »

Athanase Sylva, lui aussi, espère que le casse-tête de l’emploi sera réglé et que le futur chef de l’Etat pourra assurer de meilleures conditions d’existence au Sénégal.

« Ce que j’attends des cinq candidats, c’est juste le travail et satisfaire les besoins des Sénégalais, de la population qui les a élus pour les cinq prochaines années », explique Athanas Sylva.

De son coté, Serigne, 26 ans, estime qu’il y a des acquis à consolider et des choses à prioriser pour les années à venir.

« Je peux dire que ça va en général parce que j’ai vu beaucoup de réalisations, mais d’autre part aussi, je peux dire que ça ne va pas parce qu’il y a beaucoup de gens qui se plaignent vu certains comportements, certaines façons de faire et certaines priorités », affirme Serigne​.

« Par exemple, je cite le TER (Train Express Régional), ce n’était pas une chose qui s’imposait parce qu’il y a d’autres priorités ».

Des milliers de diplômés au chômage sont obligés de s’orienter vers le secteur informel pour survivre. Pour les jeunes citoyens rencontrés, le président qui sera élu le 24 février devra régler le problème de l’emploi.

Source VOA Afrique

Pape Ismaïla CAMARA
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