Communiqué : La décision du conseil constitutionnel d’invalider injustement la candidature d’ un grand nombres de caciques de la vie politique par le biais du parrainage va plonger le Sénégal dans une incertitude totale avec des risques très élevés d’un contentieux pré- électoral et post- électoral.
Cette décision va faire couler beaucoup d’encre et de salives sur la validité de ce scrutin du point de vue juridique. C’est un véritable forcing de l’Exécutif cautionné par le conseil constitutionnel sous le regard impuissant de la CENA chargée d’organiser les élections.
Les conséquences de ce forcing électoral seront très lourdes avec des failles structurelles, des insuffisances dans l’organisation et le bon démarrage de ce scrutin du 24 février dans certaines localités du pays et dans la diaspora.
En effet non seulement la loi sur le parrainage ne devrait pas passer mais aussi la candidature du Président sortant ne devrait pas être concernée vue qu’elle est systématique.
Le poids du Sénégal jadis vitrine reluisante de la démocratie s’effrite de jour en jour.
HSF (lien de concorde entre les peuples pour la paix en vue d’un développement humain durable) très préoccupée par cette situation alerte la communauté internationale sur les risques de débordements au cas où les résultats du 24 février donneraient pour vainqueur le président sortant au premier tour, un scenario impossible vue la mécanique électorale.
Pour préserver la stabilité du Pays Devant autant de choses qui laissent présager d’une demande probable de nouvelles élections plus transparentes, mieux organisées, HSF lance un appel aux Nations Unies, à l’UE, la CEDEAO et à la communauté internationale pour :
- Le report des élections Présidentielles du 24 Février
- La mise en place d’un organe indépendant pour organiser les élections
- L’annulation de la loi sur le Parrainage
- La libération immédiate de Khalifa Ababacar Sall
- Le retour sans condition de Karim Meissa Wade