La gestion des flux migratoires est l’un des plus grands défis auxquels les Etats sont confrontés dans ce nouveau millénaire.
Elle dévoile des dimensions géopolitiques et géostratégiques dont les conséquences risquent de fragiliser davantage les Etats. Ces aspects posent deux problématiques : paix, sécurité et celle de la dignité et de l’intégrité humaine.
Cependant force est de constater que l’échec des politiques de gestion de ces flux a été à l’ origine de cette meurtrière crise migratoire sans précédant dans l’histoire de l’humanité, note Horizon Sans frontière à travers un communiqué parvenu à Lactuacho.com.
Elle a occasionné des milliers de pertes en vies humaines aux frontières de l’Europe, ajouté l’organisation.
« Dans les perspectives de solutions et de sortie de crise, le Pape François en sa qualité d’apôtre de la paix, d’artisan du dialogue inter-religieux, vient encore de surprendre le monde entier. Le Pape a en effet demandé à chaque famille chrétienne d’accueillir un de ces migrants en situation de détresse et de dominés en Europe »,, nous dit
Boubacar Séye le Président d’horizon sans frontières.
Avec cette décision, le Pape François en bon visionnaire, règle la problématique de l’intégration et de la cohabitation entre les peuples, les cultures et les religions : facteur de paix et de stabilité dans le monde, ajoute le communiqué.
C’est pourquoi, Horizon sans frontières pour magnifier l’homme à la popularité inoxydable, demande que le prix Nobel de la paix lui soit décerné.
Cette crise a en effet fait plus de victimes que dans l’ensemble des conflits qui minent le monde.
Entre 1988 et 2009, il y a plus de 20000 morts en méditerranée et plus 2000 depuis le début de l’année.
Selon HSF, l’Europe est devenue une forteresse avec des barricades physiques, politiques et juridiques, ses frontières sont des lieux de souffrances, de blessures voire des cimetières pour les migrants.
La thèse sécuritaire est avancée et maquillée par des craintes de terrorisme.(on amalgame migration et terrorisme)
Ses dirigeants peinent à trouver un consensus pour gérer cette crise qui a défrayé les chroniques dans un monde déchiré par une guerre des cultures et des religions, rappelle-t-on.
On parle de partage du fardeau avec comme idée dominante la répartition des réfugiés.
L’union européenne piétine même sur ses valeurs humaines et sur l’un des principes fondamentaux de sa base qui est la liberté de circulation, déplore aussi Horizons Sans frontière.