Politiques fiscales des industries extractives: Ouverture à Dakar d’un atelier régional de renforcement de capacité

Organisé par l’Agence De Planification Et de Coordination du NEPAD, un atelier régional visant à maximiser les recettes des industries extractives: des États membres et les flux des retombées pour les communautés locales s’est ouvert ce Mercredi 9 Septembre 2015 à Dakar.

Réunissant plus d’une cinquantaine d’acteurs, l’objectif de cet atelier régional de trois jours est d’offrir une occasion de formation pour les hauts fonctionnaires du gouvernement sur les questions de fiscalité; de stimuler le dialogue au sein et entre les parties prenantes des industries extractives (IE) en Afrique.

Cette volonté passe par  un accès aux connaissances et aux compétences internationales, régionales et nationales en matière de questions fiscales et de régime fiscal dans le secteur des IE; et pour formuler des recommandations concrètes aux décideurs politiques africains.

Dans son discours d’ouverture, Birima Mangara, le ministre délégué sénégalais chargé du budget a indiqué que nos Etats ont besoins davantage de moyens pour accompagner leur bonne dynamique de croissance, renforcer la résilience de nos économies, et accélérer la marche vers le progrès social en Afrique.

«  A cet égard, la contribution des entreprises extractives aux recettes budgétaires des Etats est encore insuffisante, considérant les revenus qu’elles tirent de l’exploitation des ressources minières. Elles créent des emplois, et ont des effets d’entraînement plus ou moins importants sur certains secteurs d’activités » a-t-il souligné.

Selon lui, c’est le lieu de nous interroger sur le contenu des incitations et du meilleur cadre de régulation de ces industries extractives.

« Quelle administration, quelle forme organisationnelle, quelle politique fiscale, quel contrôle citoyen est le mieux adapté ? » s’est-il demandé

L’enjeu, a-t-il relevé, est de développer les synergies nécessaires entre les différents acteurs, pour que l’Etat et les populations en tirent le meilleur profit, sans affecter la rentabilité financière des investisseurs de capitaux.

C’est pourquoi selon le ministre, cet atelier qui s’achève le vendredi 11 septembre, devrait permettre de renforcer les capacités des administrations fiscales des pays membres de la CEDEAO et de la CEEAC dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques et des régimes fiscaux appliqués aux industries extractives, dans l’organisation des services dédiés à la gestion de ces industries, ainsi que dans l’administration et le contrôle des recettes fiscales.

Entre autres attentes, la rencontre de Dakar devrait également permettre aux professionnels des politiques fiscales que vous êtes, d’avoir une meilleure connaissance des activités des industries extractives, de leur fonctionnement et de leurs implications au triple plan économique, budgétaire et social.

Photo de famille

Michel DIEYE

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