Pêche artisanale : La Caopa et le Rejoprao publient un ouvrage sur le quotidien des acteurs en Afrique

La confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale ( Caopa) en collaboration avec le réseau des journalistes pour une pêche responsable et durable en Afrique de l’Ouest ( Rejoprao )a procédé ce jeudi 10 mars 2016 à Dakar au lancement de la publication « la voix de la pêche artisanale africaine».
Cet ouvrage d’une soixantaine de page retrace la situation quotidienne que vivent les acteurs de la pêche artisanale dans six pays africains à savoir le Sénégal, le Togo, le Ghana , la Mauritanie, la Tunisie et la Guinée Bissau. Venu présider cette cérémonie, Mamadou Goudiaby, directeur des pêches maritimes, en compagnie de Sara Fröcklin de la Société Suédoise pour la conservation de la nature ( SSNC), soutient que cette publication vient recentrer la position des pêcheurs de manière particulière. Ils contribuent à la sécurité alimentaire, à la création des emplois et aussi sur le respect de l’environnement. Pour M. Goudiaby , ce livre s’inscrit dans la perspective de la pêche responsable car cette dernière a besoin d’être encadrée sur les choses néfastes . « Avec cette publication , nous voulons montrer que la voix de chaque citoyen et citoyenne africaine compte quand il s’agit de reformer nos politiques pour une pêche durable et équitable », ont mentionné Sid Ahmed Adeid président de la Coapa et Antonia Adama Djalo vice- présidente dans la préface. Et de poursuivre : « Nous voulons montrer que le secteur de la pêche artisanale africaine n’est pas un problème, mais fait partie de la solution ». En effet, Sid Ahmed Adeid président de la coapa et le président de la session de la pêche artisanale de la Mauritanie a profité de cette occasion pour dénoncer les tracasseries routières. Pour lui, celles-ci ont un impact sur la commercialisation des poissons entre les pays africains. « Si je veux amener les poissons de la Mauritanie pour les vendre au Sénégal, je passe par une soixantaine de contrôles. Nous voulons que cette Afrique s’intègre», regrette M. Adeid. D’après le président de la session de la pêche artisanale de la Mauritanie, «Nous avons des poissons mais il y a la fermeture des frontières de part et d’autre ». Face à cette situation, il demande aux pays Africains de ratifier la convention internationale de transport routier pour permettre aux camions de circuler sans tracasserie. D’autres problèmes rencontrés par les pêcheurs artisans, il s’agit entre autres de la sécurité maritime et la formation.

Saër DIAL

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