Nigeria : la Haute Cour ordonne à l’Assemblée nationale d’entamer un processus de destitution contre Buhari

Une Haute Cour fédérale siégeant à Osogbo a accordé une ordonnance de mandamus pour obliger l’Assemblée nationale à entamer un processus de destitution contre le président Muhammadu Buhari, sur la base de prétendues violations constitutionnelles.

La juge Maureen Onyetenu a rendu l’ordonnance ex parte mercredi, à la suite d’une requête déposée devant elle par le président de l’Association du Barreau du Nigéria, branche de l’Ilesa, M. Kanmi Ajibola; et un militant des droits de l’homme, M. Suleiman Adeniyi.

Les militants avaient, il y a environ trois mois, écrit au Sénat et à la Chambre des représentants pour entamer un processus de destitution contre le président, sur la base des assassinats continus et des dépenses sans l’approbation des législateurs.

Cependant, le duo s’est adressé à la cour en demandant un ordre pour contraindre l’Assemblée nationale à entamer le processus suite à leur refus de destituer Buhari sur la base des lettres des activistes.

Ils alléguaient que le président ne possédait pas de certificat pour être qualifié de président et devait être mis en accusation en raison de cette infraction présumée et d’autres infractions présumées.

Le juge, dans sa décision, a accordé la permission d’obliger l’Assemblée nationale à entamer un processus de destitution contre le président.

Pendant ce temps, le gouvernement fédéral n’était au courant d’aucun jugement de la cour ordonnant à l’Assemblée nationale d’entamer des procédures d’impeachment contre le président Muhammadu Buhari.

Le ministre de l’Information et de la Culture, Alhaji Lai Mohammed l’a déclaré en réagissant aux questions à la fin de la réunion du Conseil exécutif fédéral (FEC) qui était présidée par le président Muhammadu Buhari à la villa présidentielle, Abuja, mercredi.

« Je viens d’avoir de tes nouvelles. Donc, je vais devoir le lire moi-même la première fois avant de pouvoir faire un commentaire. Je n’ai pas ici (ça),  »

« Par ailleurs, ses détracteurs ont accusé le président de traiter les ordres de la cour avec un grand mépris, abusant de la constitution de la République fédérale du Nigeria à volonté, notamment sous l’angle du respect du caractère fédéral prévu à l’article 14 de la constitution.

« Au contraire, le 4ème défendeur s’est montré incapable de garantir la sécurité des vies et des biens des citoyens de la République fédérale du Nigéria en accomplissement de son serment d’office. Les meurtres commis par des bergers contre des citoyens innocents sous le 4ème défendeur ont été des chiffres surchauffés, insoutenables et sans précédent dans le monde.

source dailyasset.ng

 

Pape Ismaïla CAMARA
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