Nécessité d’intensifier les efforts sur la qualité des régimes alimentaires : les régimes malsains et la malnutrition responsables de près d’un décès sur trois…

Selon M. Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé,  «les régimes alimentaires malsains et la malnutrition sont responsables de près d’un décès sur trois et de nombreuses maladies non transmissibles. Ces mauvais régimes alimentaires coûteraient près de 7 trillions de dollars par an à la planète».

«Faire comme si de rien n’était reviendrait à aggraver la santé des populations, à créer davantage de problèmes environnementaux et à augmenter les coûts. C’est un défi que nous devons relever ensemble», a-t-il insisté.

Intensifier les efforts sur la qualité des régimes alimentaires

Ces dernières années, la FAO a fait de la nutrition une des priorités de l’agenda mondial, organisant à cet effet une Conférence mondiale sur la nutrition – qui a par ailleurs conduit à la Déclaration de Rome sur la nutrition – et préconisant la création d’une Décennie d’action des Nations Unies pour la nutrition (2016-2025).

Lors de ses huit années passées à la tête de la FAO, M. José Graziano da Silva a systématiquement souligné que le monde produisait assez de nourriture pour nourrir la planète mais que cela ne suffisait pas pour autant pour éradiquer la faim. Il a indiqué que le monde était aussi confronté à d’autres problèmes plus complexes liés à la nutrition, notamment l’obésité et les maladies provoquées par l’alimentation.

Graziano da Silva a suggéré que les gouvernements locaux et nationaux disposent d’outils afin d’améliorer leurs systèmes alimentaires, citant l’exemple de la taxe sur le sucre au Mexique, et a souligné le fait que les politiques de tarification et de subvention pouvaient être ajustées et que les villes pouvaient promouvoir les circuits locaux plutôt que les «burgers et hot dogs».

Nabarro a fait allusion au courage qu’il aura pour mettre un terme aux «obscénités» et a résumé le message du Directeur général de la FAO disant qu’il était «complètement déplacé» que les systèmes alimentaires permettent aux aliments malsains et à bas prix d’être le seul et unique choix des populations pauvres.

Oumou Khaïry NDIAYE
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