Monétique Comment GIM-UEMOA compte offrir du tout bénéfice à la chaîne des valeurs…

Ouverte par Blaise Ahouantche, le Directeur Général de Groupe interbancaire Monétique de l’Union Economique et Monétaire Ouest Afrique (GIM-UEMOA), une rencontre de sensibilisation de la presse Sénégalaise s’est tenue ce Mardi 28 mars 2017 au siège du GIM-UEMOA.

Des citoyens aisés aux moins nantis, leur insitution compte offrir dans les huit pays de la zone UEMOA (Sénégal, Côte d’Ivoire,  Guinée Bissau, Bénin,  Burkina Faso,  Mali,  Niger, et Togo), via ses 125 partenaires-banques, institutions financières et postales, établissements de monnaie électronique et institutions de microfinances- à assurer des transactions monétiques sécurisées, du tout bénéfice sur une chaine des valeurs.

Cette matinée d’information, d’échange et de partage tenue en présence de Mme Fatimata Diack de la Banque agricole du Sénégal (Caisse nationale du crédit agricole du Sénégal-CNCAS), de Souleymane Sembène de la Banque de l’habitat (Banque de l’habitat du Sénégal-BHS) et d’autres partenaires du GIM-Uemoa a réuni près d’une cinquantaine de journalistes, autour du thème : «GIM-UEMOA, un outil d’intégration régionale et d’inclusion financière au service des administrations publiques-privées et des populations».

Du tout bénéfice pour la chaîne des valeurs

Aujourd’hui, selon leurs dernières statistiques, GIM-UEMOA compte 5 millions de porteurs de cartes sur son territoire. Conscients de la notion du « peut mieux faire », l’institution financière en plein essor, ses acteurs et partenaires entendent poursuivre leur mission en misant sur la facilitation de l’accès des populations aux services financiers.

Selon leur vision, l’enjeu principal, aujourd’hui est d’élargir leur plateforme de travail en partenariat avec tous les acteurs et leaders mondiaux de l’industrie des transactions numériques financières.

C’est dans cette logique et dans la vision de la vulgarisation de leur stratégie, qu’ils comptent sur le rôle de la presse, surtout celle spécialisée en économie, pour partager largement  une vision qui entre autres défis, vise à rapprocher sur le plan monétique, l’informel d’un milieu plus sécurisé.

Dans cette chaîne des valeurs, ce qui envisage de devenir un levier de croissance des Etats offrira des avantages nettement perceptibles. L’utilisateur se verra faciliter son quotidien, avec un gain de temps et une réalisation d’économie, les retraits étant plafonnés dans toutes les institutions financières à 500 FCFA.

Le système bancaire augmentera sa bancarisation et la consommation de ses produits, tout  répondant aux exigences de sa clientèle orientée vers le progrès technique.

Toujours dans la même veine, la Banque Centrale pourra réduire le flux de la circulation de la monnaie fiduciaire en modernisant ses moyens de paiement et ainsi l’Etat pourra aussi améliorer son contrôle de l’activité économique et la transparence fiscale.

Le rôle déterminant de la presse

Conscient du rôle indéniable de la presse dans la vulgarisation et le partage, Blaise Ahouantche, le Directeur Général du GIM-UEMOA a souligné leur volonté, à travers cette rencontre, de mieux faire connaître le GIM-UEMOA, son rôle et ses ambitions, pour le mieux-être des populations et dirigeants des huit pays de la sous-région.

Revisitant ses missions, un panel a permis aux journalistes présents à cet atelier, de mieux comprendre le système d’un projet décliné comme « unique au monde », visant à révolutionner et à démocratiser la monétique dans l’espace UEMOA.

Oui, car selon la présentation, le GIM-UEMOA, organisme régional de gouvernance de la monétique dans la zone UEMOA, est né de la volonté des Chefs d’Etat et du Conseil des Ministres de l’Union Monétaire Ouest Africaine, avec pour ambition de moderniser les systèmes et moyens de paiement dans la zone en vue, d’améliorer l’accès des populations aux services financiers et accroître le taux de bancarisation.

Fruit d’un travail commencé depuis 15 ans, mis en place par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest et la Communauté bancaire de la zone, avec ses mécanismes huilés de gouvernance, de régulation, ce système assure l’interopérabilité et la compensation des opérations pour le compte d’une centaine de banques.

Michel DIEYE

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Michel DIEYE

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