Migration irrégulière : Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) exprime sa vive préoccupation face à la recrudescence

Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) tire sur la sonnette d’alarme par rapport à la recrudescence de la migration irrégulière.
Selon la DGPN, 89 candidats à la migration irrégulière avaient été interpellés pour des besoins d’enquête ce lundi à Toubacouta dans la région de Fatick.

En effet, après investigations, l’embarcation provenant d’Elinkine pour un voyage vers l’Europe, avait des difficultés et s’est finalement échouée à Dionewar, sous l’assistance de la population et de la gendarmerie. À cela, s’ajoute, l’arrêt à Oujda au Maroc de 7 personnes suspectées d’être des passeurs dont deux Marocains et cinq subsahariens et 81 candidats subsahariens à la migration clandestine, dont 26 femmes et 7 enfants.

Cette situation doit nous pousser à nous interroger sur l’efficacité de la politique migratoire en Afrique. Malgré les accords européens destinés à dissuader de telles traversées, le rythme des départs des migrants s’est accéléré.

Face à cette situation alarmante de désespoir, l’ADHA dénonce jusqu’à la dernière énergie l’absence de politique efficace pour faire face aux phénomènes migratoires. Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) rappelle que ce sont les pays africains qui assument l’essentiel du fardeau de la migration et par conséquent, payent le plus lourd tribut.

Ainsi, il est impératif et urgent de poursuivre la réflexion et de mettre en place de nouveaux mécanismes de sortie de crise, plus soucieux de la prise en charge des fléaux de la jeunesse africaine, parmi lesquels le chômage et le sous-emploi.

ADHA recommande vivement :

-De s’attaquer aux causes profondes poussant les personnes à quitter leur pays.

-D’élaborer un cadre stratégique pour la politique migratoire en Afrique qui pourrait contribuer à relever les défis posés par les migrations et à assurer leur intégration et des questions s’y rapportant dans le programme national et régional pour la sécurité, la stabilité, le développement et la coopération

-D’améliorer la coopération et la coordination entre les États dans les sous-régions et les régions en vue de faciliter la libre circulation à l’échelle bilatérale, sous-régionale et régionale.

-De fournir des informations adéquates aux futurs migrants sur les opportunités et les perspectives de différentes destinations afin qu’ils puissent prendre des décisions éclairées.
s décisions éclairées par voies régulières.

Pape Ismaïla CAMARA
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