Horizon Sans Frontières a expliqué à travers une communiqué parvenu à lactuacho.com que face à cette crise migratoire, les dirigeants Européens réunis lors d’un diner à Bruxelles avaient adopté une position commune d’extrême ferme.
Dans le communiqué officiel on pouvait lire : « Devant la crise des migrants, notre objectif doit être de ralentir rapidement le flot, de protéger nos frontières extérieures, de réduire l’immigration illégale et de sauvegarder l’intégrité de la zone euro», dit HSF.
Au chapitre des migrants économiques, c’est le cas des migrants Sénégalais : « ils doivent être tous renvoyés dans leurs pays » poursuit-il.
Pour HSF, c’est ce qui explique les menacent d’expulsions qui planent sur les ressortissants sénégalais en situation irrégulière dans les pays Européens. Le migrant sénégalais ne peut pas bénéficier du droit d’asile parce qu’économique et non prévu par la convention de Genève de 1951 sur le droit des réfugiés.
Boubacar Sèye, son président, souligne que les Etats ont perdu la maitrise de leur gestion du fait de la mondialisation et de la conjonction des déçus de cette globalisation et déplore :
« Les discours populistes et les amalgames dominent sur ces questions : l’islam et l’immigration extra-européenne au banc des accusés. Un rapatriement quand il n’est pas volontaire, est une violation des articles 3 et 5 de la déclaration universelle des droits de l’homme et HSF a une position irréversible de principe et fermeté sur ces violations des droits de migrants ».
En matière de migration des raisons économiques et familiales, la souveraineté appartient à chaque pays d’accueil qui dicte ses lois.
« En terme de jurisprudence, il ne peut pas y’ avoir de rapatriements sans accords entre le pays d’accueil et le pays d’origine, mais aussi sans compensation financière pour l’insertion socio –économique des rapatriés. Le Sénégal ne doit en aucune manière pour des raisons de morosité économique monnayer le retour de ses citoyens », indique Boubacar Seye , le Président d’Horizon Sans Frontières