Massacre du couvert végétal Une tragédie casamançaise qui exige une réponse immédiate

Attention, la Casamance est en train de perdre son  » âme » ou du moins, ce qui fait sa richesse et son charme. Le massacre du couvert végétal dans cette  partie sud du pays est d’une ampleur qui frise l’inconscience.

Le risque de voir cette région du Sénégal sombrait dans une désolation aux conséquences affreuses, n’est pas  à exclure, si le massif forestier venait à disparaître.

L’heure est  donc grave, au regard des dégâts causés.

Par exemple, sur l’axe Senoba Bignona, le désastre est frappant. Tout au long de ce trajet de la trans-gambienne, des  hectares sont brûlés à perte de vue, comme s’il s’agissait d’un jeu.

Les responsables de ce désastre doivent être rapidement mis hors d’état de nuire, avant que leur action stupide n’aggrave davantage la souffrance des populations casamançaises, déjà meurtries par un conflit armé, qui perdure depuis plus de trois décennies.

Les auteurs de ce massacre sont, les récolteurs de miel, les charbonniers, les chasseurs et même certains cultivateurs, qui lors des opérations de défrichage de nouvelles parcelles agricoles, engendrent des feux de brousses.

À ceux-ci, s’ajoutent, la coupe abusive et le trafic clandestin du bois vers la Gambie.  Le résultat de ces pratiques, à la limite criminelles, a abouti au rétrécissement du couvert végétal, qui par endroit, laisse transparaître des poches d’aridité sur des espaces autrefois  très verts.

Les autorités étatiques, malgré les efforts consentis, sont loin de maîtriser la situation. Ce qui implique de nouvelles mesures d’urgence afin de stopper cette folie, qui pourrait entraîner des effets aussi dramatiques que ceux causés par le conflit armé.

 Jean NZALE

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