Les bruits de casseroles de ne manquent aussi du côté du pouvoir. C’est pourquoi l’opposition exige la réciprocité obligeant, qu’ à moins d’une justice à double vitesse, la diligence avec laquelle a été menée la procédure judiciaire liée à la caisse d’avance de la mairie de Dakar devait être appliquée à tous les dossiers d’audits des corps de contrôle de l’Etat.
Il s’agit surtout ceux impliquant la mal gouvernance des patrons de structures publiques ou parapubliques, membres ou proches du parti au pouvoir, lit-on dans Sud Quotidien.
C’est là la conviction de l’opposition politique sénégalaise dont certains membres interpellent directement, dans un article de Sud de ce mardi, le pouvoir central et son bras armé, le procureur de la République, pour un traitement sans faux-semblant de ces dossiers.
Du député Thierno Bocoum de Rewmi à sa collègue Hélène Tine de Bess Du Niakk, en passant par Malick Noël Seck de Fnsp/Mom Sa Rew, l’Etat et le procureur sont mis devant leurs responsabilités dans le traitement de ces dossiers. Même si l’argumentaire diffère d’un acteur politique à un autre !