L’OCI et la finance islamique…

Si le ‘’monde islamique’’ ambitionne d’imposer la finance éponyme comme une alternative  pérenne à la finance conventionnelle,  elle devra être portée par  un instrument politique, OCI  (Organisation de la Conférence Islamique) et son idéologie (Solidarité-Partage).

Contribution 

La planification et son économie social de marché, en tant que mode opératoire de gestion, a été  portée par  une idéologie (le Communisme) et  un instrument  politique (le Parti unique).

L’économie de marché ultra-libéral, en tant que mode opératoire de gestion, est encadrée, protégée et portée par une idéologie (le Libéralisme) et ses institutions économiques internationales du consensus de Washington  (le Fonds monétaire,  la Banque mondiale et l’Organisation mondiale du commerce).

Si le ‘’monde islamique’’ ambitionne d’imposer la finance éponyme comme une alternative  pérenne à la finance conventionnelle,  elle devra être portée par  un instrument politique, OCI  (Organisation de la Conférence Islamique) et son idéologie (Solidarité-Partage).

Sans quoi, la  finance islamique restera anecdotique  dans son vécu.  Car, en termes de volume d’engagements, Londres est la capitale de la Finance islamique et la plupart des pays à forte majorité musulmane dans la Zone UEMOA, ont  plus recours à la finance conventionnelle. Institutionnellement et politiquement, l’OCI (56 Etats membres)  doit porter le combat de la finance islamique.

Car,  au-delà de son aspect purement économique, la  ‘’bataille’’  de la finance islamique face à la finance conventionnelle est  avant tout,  une ‘’bataille’’ éminemment  philosophique et idéologique,  au sens de Weltanschauung – donc de vision du monde – et une guerre des lobbies.  Avant d’être un enjeu économique, financier et social.

Siré SY

CEO Africa WorldWide Group

www.africaworldwidegroup.com

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