L’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade est prêt à dialoguer avec le pouvoir suite à la réponse apportée par le chef de l’Etat Macky Sall, mais en public pas dans un salon feutré. Il exige que l’opposition participe au dialogue. « Je suis d’accord de discuter avec Macky même s’il dit que ce dialogue sera fait sans évoquer la justice» a dit Me Wade.

Il a par ailleurs a exigé la libération « des prisonniers et otages politiques ».

Il a aussi demandé que les detenus de  la marche non autorisée des libéraux  soient libérés, sinon que c’est lui-même qui aurait du être appréhendé puisque ayant convoqué cette réunion.

« Ils n’ont qu’à venir m’arrêter, parce que c’est moi qui avait convoqué cette réunion. En plus, il n’y en a pas eu puisque la Police l’avait interdite » a-t-il dit
Abordant le cas de son fils, Abdoulaye Wade a affiché sa détermination à en découdre avec le pouvoir pour obtenir la libération de son fils, au péril de sa vie a-t-il dit : « Sama bakéne la thi tek (je suis prêt à y laisser ma vie» a-t-il dit.

Il n’a pas raté la CREI non plus,   Abdoulaye Wade a aussi exigé le départ de  Henri Grégoire Diop,  car selon lui ce dernier a commis des erreurs impardonnables.

« Il n’existe pas dans le monde, aucun un  pays où un Juge interdit à l’avocat de la défense de poser ses questions » a-t-il chargé.

Mieux, il a même affirmé que le président de la Cour de Répression d’Enrichissement Illicite (CREI), Henri Grégoire Diop concernant Karim Wade, a, déjà, «sa décision dans sa poche».

«Empêcher un avocat de défendre son client, empêcher son assesseur à poser des questions, menotter un détenu au point de le blesser au genou pour le faire comparaître ;  cela n’a jamais existé dans aucune juridiction au monde. Ce qui montre que Henri Grégoire Diop  a sa décision dans sa poche» a-t-il lâché.