Le contraste sénégalais : Le gouvernement, de plain-pied dans la rue, l’école au bord du gouffre

Pendant que la campagne électorale fait fureur, l’école sénégalaise s’étouffe….loin du brouhaha politique .

Le président de la République et le gouvernement ont d’autres chats à fouetter que de s’occuper de pauvres enseignants, encombrants et grincheux.

Le Grand Cadre des Syndicats d’Enseignants ( GCSE) n’a qu’à prendre son mal en patience, en attendant que sa majesté et  les ministres sillonnent les rues et autres artères du pays à la récolte des voix.

Des voix qu’on n’hésite pas à acheter avec une voiture, des sacs de riz et des liasses du pauvre franc CFA, distribué à tout coin de rue.

Cet argent dépensé à la recherche des suffrages, plus les deux milliards FCFA annoncés pour l’organisation du référendum, nous ramènent à combien de milliards, trois ? quatre ? cinq milliards ?

De toutes les façons, une telle bagatelle dont on ne saura jamais le montant exact, qui pourtant aurait pu servir à quelque chose de plus utile comme, résoudre le problème de l’école par exemple.

C’est dommage. Quand on disait qu’il fallait pas organiser ce scrutin, les urgences sont ailleurs, c’était pour éviter  au pays un tel gaspillage et beaucoup de désagréments . Mais les politiques font toujours passer  leurs intérêts d’abord, avant toute chose.

Les étudiants et les élèves vont encore en pâtir comme d’habitude. Notre cher gouvernement, de plain-pied dans la campagne électorale, va attendre, la toute dernière minute pour colmater les brèches et sauver de façade, une année scolaire et universitaire déjà  perdue.

Et après, les résultats des examens, seront, à l’image des autres années, très  catastrophiques. Beaucoup de nos potaches et étudiants vont devoir reprendre le niveau, pour certains. Pour d’autres c’est l’exclusion du système éducatif.  Quelle cruauté !

Jean Nzalé

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