Au Sénégal, des disciples de « l’Iscariote » ne manquent pas. Bien au contraire, ils foisonnent à tout bout de champ, si bien qu’on a du mal à trouver de vrais hommes et femmes, dignes de confiance. La traîtrise étant érigée en règle au plus haut sommet de la société.
La confusion identitaire est telle qu’on ne sait plus identifier avec certitude le « diable » du « saint », car ceux qui se présentent sous les apparences de « saint », se révèlent le plus souvent, être de véritables « Démons ». Alors qui croire dans ce capharnaüm ?
Il suffit juste de laisser couler un peu de temps pour voir les masques qui tombent. Et là, l’étonnement insoupçonné qui s’offre au spectacle, se passe de commentaire.
Le cas Bamba Fall, en est une parfaite illustration.
Beaucoup de Sénégalais sont encore sous le choc de l’étonnement et n’en croient toujours pas leurs yeux et leurs oreilles, de ce que le maire de la commune de Médina, serait disposé à collaborer avec le pouvoir actuel.
Alors que ses diatribes contre Macky Sall résonnent encore dans la mémoire des Sénégalais, le voilà, sans état d’âme qui « poignarde » dans le dos, Khalifa Sall, son désormais ex mentor en plein procès.
Qui aurait cru, il y a un an… il y a six mois…, que Bamba Fall allait cracher sur son « combat pour la justice » ? Pis, qui aurait cru qu’il allait abandonner son « frère » Khalifa et sympathiser avec ceux-là mêmes qui l’avaient emprisonné, lui et son ex guide politique toujours en prison ?
Oh non, le Sénégal ne mérite pas de tels contre-exemples, surtout venant d’un jeune politicien. Là, il faut vraiment craindre pour notre pays, quand on voit des jeunes se prostituaient politiquement.
Il y en a marre de voir se hisser au sommet, des politiciens sans scrupules, ni repères idéologiques, qui au gré de leurs intérêts propres, se laissent emporter à tout vent de doctrine.
Jean Nzalé